« Jeunesse, ensemble, construisons aujourd’hui notre pays pour qu’il soit émergent dans un Etat de droit », Interpelle Maître Barthelemy Mwambusa. Ce dernier appelle les jeunes à braver la peur. Pour contribuer au développement de la nation Congolaise, Barthélémy Mwambusa interpelle les jeunes à éviter de se retrouver dans le filet des hommes politiques.
« Le message que nous avons à adresser à la jeunesse est un message d’encouragement et de bannir la peur. Que cette jeunesse ne soit pas instrumentalisée par les politiciens, qu’elle dise tout haut ce que les autres disent tout bas lorsqu’il s’agit de piétinement des droits des autres », a déclaré Maître Bathélémy Mwambusa, à Juardc.info.
Qui est Barthélémy Mwambusa ?
De père Xavier Mwambusa et mère Susanne M’Bujirire, Barthelemy Mwambusa est née à Kinjuba, en territoire de Kabare, province du Sud-Kivu en 1996. Né d’une famille chrétienne, Barthelemy a fait ses études primaires à l’Ecole Primaire Kabare centre en 2007 et les humanités sociales à l’Institut Kamole en 2014. En 2017 il est désigné par la Nouvelle Dynamique de la Société Civile au bureau plaidoyer et protection. Actuellement, Barthelemy Mwambusa est porteur d’un diplôme de Licence en Droit, département de Droit public à l’Université Officielle de Bukavu (UOB) édition 2021.
« Soucieux du bien être social, nous nous sommes beaucoup impliqué dans les actions du mouvement citoyen appelé Mouvement Laissez Kabare Vivre (MLKAV) dont je suis coordonnateur, » a précisé Bathélémy Mwambusa.
Bathélémy Mwambusa, un défenseur engagé des droits humains
Dans un entretien avec Juardc, Maître Barthélémy Mwambusa s’est dit engagé de militer pour les droits humains. Selon lui, depuis son plus jeune âge, il prône le respect des droits humains.
« Depuis ma naissance, je ne cessais de lutter pour la défense des droits des autres, je ne pouvais pas accepter de voir les droits de mes prochains être lésés sous mon silence ; je me sentais humainement touché ; ce qui m’avait conduit à poursuivre mes études en droits en vue d’appliquer ces défenses de manière professionnelle », a-t-il déclaré.
A en croire notre source, le droit n’est pas venu se contredire avec la volonté de Dieu qui appelle les humains à l’amour des uns et des autres. Mwambusa explique la motivation de sa lutte.
« quand nous fumes encore des petits enfants, nous jouions aux jeux d’enfants, il suffisait que l’un gifle l’autre sans cause, je me sentais très touché et j’intervenais pour savoir la cause et au besoin je leur demandais de pouvoir s’excuser l’un de l’autre. Cette passion a évolué jusqu’à l’école primaire et secondaire. D’où j’ai décidé de faire mes études des droits en vue de défendre les intérêts des ceux qui se sentiront lésés dans leurs droits le plus légitimes », a expliqué Bathélémy Mwambusa.
L’éthique et la déontologie, une boussole de la lutte de Barthélémy
Pour parvenir aux résultats escomptés, Barthélémy Mwambusa fait savoir qu’il applique de manière stricte l’éthique et la déontologie professionnelle de défenseurs judiciaires (avocats) pour ne pas entrer en conflit avec les instruments juridiques nationaux et internationaux.
« La procédure judiciaire est une démarche que tout opérateur de la justice doit respecter, cela nous amène à parvenir aux résultats. mais aussi et surtout avec l’esprit de résilience qui nous permet de mener à bon port nos différentes activités », déclare-t-il.
Notre source précise que plusieurs résultats ont été déjà obtenus dans le cadre de ses activités. Il indique que sa vision c’est de voir un pays mettant en avant l’Etat de droit, où la justice sera justement dite sans complaisance et sans discrimination. Il promet de faire la promotion d’une une société juste et équitable.
Mwambusa s’engage à lutter pour le respects des droits de l’homme au travers une justice distributive et juste. « Que celui qui a raison, en ait, que celui qui n’en n’a pas, soit coupable et que justice soit faite », conclut-il.
Barthélémy fait savoir qu’il tire ses inspirations des différentes personnalités, notamment Maître Justin Bahirwe Mutabunga, Avocat au barreau de Bukavu et Observateur permanent au conseil des nations unies aux droits de l’homme et coordonnateur de SOS IJM. Et Maître Néné Bintu, vice-présidente de la société civile du Sud-Kivu et avocate au bateau du Sud-Kivu.
Par Bernardin Matabaro
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