Nord-Kivu : En plein état de siège, Beni toujours en moments de turbulence

Rédaction Centrale
2 Min Read

Un mort, une trentaine des personnes interpellées et deux taxis motos incendiés, tel est le bilan provisoire de la première journée ville morte e enregistré le lundi 25 Janvier 2022, dans la ville de Beni, à l’Est de la RD Congo, sur les cinq jours déclarés par les mouvements de pression contre l’état de siège.

Cette action citoyenne a pour objectif ; dénoncer la persistance de l’insécurité dans cette partie du Nord-Kivu depuis huit mois d’exécution de l’état de siège.

A en croire nos sources sur place, il s’agit d’un jeune militant de la LUCHA d’une vingtaine d’âge répondant au nom de Mumbere Usgindi Alias, « qui a succombé de ses blessures à l’hôpital peu après que des éléments de l’armée et de la police congolaise qui pourchassaient les jeunes au quartier kanzuli, en ville de Beni, lui ait tiré une balle au ventre. Une trentaine des militants interpellées par la police et plusieurs dégâts matériels ».

Plusieurs défenseurs des droits humains condamnent ce meurtre. « La LUCHA dénonce les tentatives cyniques d’enlèvement du corps de leur camarade et de lui priver des obsèques dignes ».

Lire aussi : État de siège au Nord-Kivu : la machine à tuer de Goma poursuit son petit bonhomme de chemin

Cependant, il exige la substitution de l’état de siège par les mesures de sécurisation efficace.

Réagissant, Maître Jimmy Nzialy, activiste des droits humains, déplore avec grande énergie les cas des meurtres dans la ville de Beni.

 » Comment la police peut disperser les manifestants, les jeunes, les citoyens avec des balles réelles », s’interroge-t-il.

Par ailleurs, il demande qu’une audience en flagrance soit organisée, afin que le meurtrier du membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement tué soit puni conformément à la loi.

Notons que c’est le troisième meurtre d’un militant de la LUCHA à Beni dans trois ans.

Share This Article
Leave a comment