RDC : 150 millions $ pour relancer la MIBA

Rédaction Centrale
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Une délégation du Comité de Pilotage et Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP), a séjourné à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental le 06 mars dernier afin de jeter une nouvelle base pour la relance effective de la Minière de Bakwanga (MIBA).

Conduite par son secrétaire exécutif Alex Nkusu, cette délégation a conjointement, avec les autorités de la MIBA, élaboré un plan de relance structurel demandé par le gouvernement de la République.

Ce plan d’urgence de la relance de la Miba élaboré par ce comité mixte COPIREP-MIBA, est évalué à près 150 millions de dollars américains pour remettre sur pieds le géant économique du Kasaï-Oriental, renseigne Alex Nkusu.

« Il faudrait être optimiste. Aujourd’hui, il y a une petite production, il faut que d’autres mains viennent se joindre à cette société qui a fait non seulement la fierté du Kasaï-Oriental, mais aussi de la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré à la presse.

Pour le Directeur Général intérimaire de cette société minière, le plan d’urgence élaboré contient toutes les informations nécessaires sur la situation actuelle de la MIBA et les pistes de solutions adéquates pour favoriser sa relance.

« La relance de la MIBA passe par ce genre de travail. Un travail qui était attendu par le gouvernement. Nous la MIBA, avons voulu sauter sur l’occasion et que le travail devrait vite se faire pour qu’au niveau supérieur de la nation qu’on le reçoive. Nous pensons qu’ici on a fait le travail dans la transparence car toutes les informations ont été prises ici ; parce que nous estimons qu’il est incompréhensible que les gens qui ne sont pas de la Miba puissent venir avec des plans d’urgence sur la société qu’ils ne maitrisent pas », a affirmé Paulin Lukusa.

Dans ce plan élaboré par les parties prenantes, il est également indiqué que, selon la même source, les objectifs spécifiques à atteindre à moyen et à court termes. Il s’agit notamment de la réduction des charges d’exploitation ; l’accroissement du chiffre d’affaires ainsi que la restructuration de la miba sous le nouveau modèle économique.

Au cours de cette rencontre, toutes les questions relatives à la sécurisation des permis miniers, aux financements susceptibles de favoriser l’acquisition du matériel géologique et celui de l’exploitation courante du diamant ont été abordées avec « fruit et technicité » par cette commission mixte COPIREP-MIBA.

Rappelons que la société Minière de Bakwanga (MIBA) est depuis plus d’une décennie, objet d’énormes difficultés dont les premiers indices sont apparus en novembre 1998. Plusieurs tentatives effectuées en 2011, 2017 et 2019, n’ont pas réussi à faire redémarrer cette entreprise qui a, pourtant fait l’honneur de la République Démocratique du Congo, grâce à ses apports à l’industrie du diamant.

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