Sud-Kivu: Les jeunes du BUREC sensibilisés sur l’importance de l’engagement politique pour le développement de la RDC

Rédaction Centrale
6 Min Read

Dans le souci de sensibiliser la population et plus particulièrement la jeunesse aux processus politiques avec les élections qui pointent à l’horizon, l’Union des jeunes du parti politique Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) à travers son président fédéral Amani Byamungu Joseph, a organisé une conférence débat le samedi 2 juillet 2022, en la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

C’est sous le thème : « la participation des jeunes aux processus politiques : tendances émergentes des aspects néfastes de l’argent en politique ».

À en croire Monsieur Amani Byamungu Joseph, cette conférence débat s’explique du fait que quelques mois séparent le souverain primaire à la tenue des élections de 2023, et c’était une occasion de presenter des informations de base, des approches et des outils pouvant permettre aux jeunes qui s’engagent en politique d’être mieux outillés pour le faire ; surtout que la politique et l’engagement politique sont encore perçus par les jeunes, comme une affaire très sale réservée aux personnes à la fois âgées, fortunées et sans morale :

« Au cour de mon exposé trois parties ont constituées la charpente ; en effet, il s’agit de présenter la situation politique actuelle des jeunes en recensant les contraintes et les facteurs qui limitent leur participation aux processus politiques ; deuxièmement la question de savoir comment les jeunes peuvent-ils s’engager et entrer pratiquement en politique et enfin la troisième partie a porté sur la corruption politique et les coûts des élections, en réfléchissant sur comment atténuer l’effet des tendances émergentes de l’argent en politique et la participation des jeunes », a fait savoir Amani Byamungu Joseph.

Par ailleurs, durant son allocution au cour de cette conférence débat, Amani Byamungu Joseph, a rappelé que la politique imprègne tous les aspects de la vie au sein d’une société, car il n’existe pas de société sans politique ou d’acteurs politiques :

« En Afrique et en RDC en particulier, la question de participation politique des jeunes se pose avec acuité ; le contexte actuel est marqué par la désaffection des populations vis-à-vis de la politique du fait d’un déficit criard de culture politique démocratique et de l’inefficacité des politiques actuelles à transformer positivement les conditions de vie des populations. plus les jeunes se désintéressent à la politique et à la chose publique, plus les décisions qui concernent leur future sont prises par d’autres ; par les membres d’une classe politique qui a pour la plus part plus de 60 ans. Les jeunes ont d’autant plus intérêt a y participer, car leur avenir immédiat en dépend grandement », a insisté le président de l’union des jeunes du BUREC.

Quant à la corruption en politique, Amani Joseph a renseigné que, cette dernière constitue un blocage au processus de développement en RDC et les jeunes en sont les premières victimes suite au manque d’une déontologie politique, d’où la nécessité de construire une solide base déontologique afin de contrer la corruption qui se vit à ciel ouvert pendant les échéances électorales :

« Pour mettre fin à la corruption et les effets néfastes de l’argent en politique, les jeunes doivent dans l’idéal ; se focaliser sur des questions stratégiques à long terme ; changer des comportements, des relations entre jeunes et des pratiques des jeunes à l’endroit de la politique ; passer plus de temps à encourager une éthique positive et à veiller à ce que les jeunes maintiennent des valeurs positives et en tant que jeunes nous devons reconnaître que nous représentons une majorité de la population et que nous pouvons donc créer des groupes de pression afin de combattre la corruption. Nous devons être capables de former des alliances entre jeunes et de collaborer sur les problématiques qui nous concernent tous et toutes », a-t-il conclu.

Signalons que, durant cette rencontre scientifique et politique, d’autres personnalités ont intervenu à l’instar du professeur Mutabazi Ngaboyeka, inter fédéral du BUREC au Sud-Kivu, qui a débattu sur la thématique ; « la santé économique de la RDC depuis l’indépendance jusqu’à nos jour », et le professeur Claude IGuma, qui a intervu sur la thématique ; « la campagne électorale en RDC : enjeu, défis, perspectives ».

Pour rappel, le parti politique Bloc
pour l’Emergence et Renaissance du Congo, est un parti de l’Union Sacrée de la Nation, avec comme autorité morale et président national, le ministre national de l’industrie Julien Paluku Kahongya.

À lire : Sud-Kivu : l’ONG Congo Handicap à l’œuvre pour les prochaines élections en RDC

Share This Article
Leave a comment