RD Congo : près de cinq tonnes d’Artemisia en stock produit par AFESDI asbl à Katuze au Sud-Kivu

Rédaction Centrale
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L’Association d’Appui aux Femmes Solidaires pour le Développement Intégré (AFESDI) enregistre actuellement un stock de près de cinq tonnes d’Artemisia. Cette plante aromatique réputée pour sa substance active est produite par cette structure philanthropique dans son village pilote à Katuze, territoire de Kabare, en province du Sud-Kivu.

A en croire Jean Bunani Teganyi, chargé des programmes au sein de l’AFESDI, le site de Katuze regorge des champs pilotes dans lesquels ils font la culture de l’Artemisia. Il renseigne que l’Artemisia est le programme principal de l’AFESDI asbl qui vise à aider la population, en particulier les femmes, dans la prise en charge sanitaire.

« L’Artemisia est une plante médicinale qui traite et guérit le paludisme. Si nous nous sommes focalisés sur l’Artemisia, c’est parce que nous œuvrons dans un milieu où les autochtones n’ont pas accès aux soins médicaux, et nous avons voulu aider les femmes rurales en commençant par la santé« , a-t-il déclaré.

L’association AFESDI dit s’inspirer du paludisme qui est très fréquent dans différentes régions en RD Congo, surtout dans les milieux ruraux.

 

Cette structure souligne que la majorité de la population n’a pas accès aux soins de santé, ce qui a motivé AFESDI de procéder à la production de l’Artemisia qui est une solution palliative.

« Nous avons pris l’approche médicinale Artemisia comme tisane qui est curatif et préventif contre le paludisme. L’objectif principal c’est de lutter contre le paludisme », a indiqué Jean Bunani avant de

Notre source précise qu’AFESDI asbl procède à la transformation et la commercialisation de l’Artemisia ; « Nous avons à peu près 5 tonnes d’Artemisia en stock, il y a nos champs qui sont encore embourbés d’Artemisia fraîche et actuellement nous projetons pour la saison culturale A, la saison de septembre », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, AFESDI dit faire face à plusieurs défis notamment le défi lié à la motivation de la main d’oeuvre, le manque de partenaires pour l’écoulement des produits, etc.

« Une fois que l’AFESDI produit de l’Artemisia, on doit muser sur l’écoulement pour alimenter la caisse des femmes volontaires de l’AFESDI afin de subvenir à leurs besoins primaires. Autre défi c’est par rapport à nos partenaires qui depuis l’avènement de covid-19, le degré de partenariat a baissé », a renseigné Jean Bunani.

AFESDI lance un appel à toute personne qui voudrait soutenir ses actions dans différents domaines de ne pas hésiter à visiter son site internet www.afesdi.be où vous trouverez tous les coordonnées.

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