Nord-Kivu : Tout savoir sur la deuxième journée ville morte à Goma !

Rédaction Centrale
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Les activités ont tournées à la normale l’avant midi de ce mardi 27 septembre 2022, dans la ville de Goma, en province du Nord-Kivu. Constat fait à la deuxième journée de la ville morte décrétée par la synergie des mouvements citoyens et la société civile forces vives en province.

Certains écoles n’ont pas fonctionnée à la normale, d’autres par contre, les enseignants se sont présentés à l’école et ont enseigné à la normale. C’est le cas par exemple de l’école publique Institut Tupendane, le Complexe Scolaire Bwanga pour ne citer que ce là.

Selon le constat fait par juardc.info dans les coins chauds de la ville, les activités comme les taxis bus, motos, boutiques, pharmacies, terrasses et autres ont repris leur cours normale dans les après-midi du mardi 27 septembre.

Contacté à ce sujet, les organisateurs de les dites journées ville morte, soulignent que ce fut un message fort qu’ils ont parvenu à transmettre aux autorités et hauts cadres du pays, le message de leur désapprobation, à ce que Bunagana reste sous l’emprise des terroristes du M23, la présence de la force onusienne sur le sol congolais, ainsi qu’exiger la fin de l’état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri.

Pour Jimmy Nzilali coordinateur du mouvement citoyen génération positive ; « La Société civile du Nord-Kivu et les mouvements tiennent à remercier très sincèrement toute la population de Goma pour avoir respecté le Mot d’ordre malgré les menaces des autorités sur elle, une manière de démontrer à la face du monde que la population du Nord-Kivu à travers celle de Goma n’est pas d’accord avec la présence de la MONUSCO, elle veut la levée de l’état de siège qui est devenue un moment de tyrannie et exige la libération de la cité de Bunagana par la guerre sans négociations avec le M23 », pense-t-il.

Nzilali rappelle qu’il font face à des menaces des autorités de l’état de siège d’avoir appelé à l’observation des jours ville morte.

« Par apport à la menace d’arrestation qui pèse sur nous, nous demandons au Gouverneur d’aller chercher les rebelles à Bunagana, à Beni et dans tous les territoires de la province, car c’est là qu’ils se trouvent que de s’acharner sur des citoyens qui demandent la paix et la fin de l’état de siège qui n’est qu’une infraction », ajoute-t-il.

De son côté, Sonny Mulume, Membre de la synergie des mouvements citoyens et groupe de pression en province du Nord-Kivu et porte-parole de la Lucha RDC Afrique, la population de la ville de Goma a contribué à la réussite de ces deux journées ville morte. Par la même occasion, Sonny Mulume, demande au gouvernement de bien vouloir libérer ses camarades qui, selon lui, n’ont commis aucune infraction.

Pour rappel, l’appel à une ville morte expire ce mardi 27 septembre 2022 et la population est appelée à vaquer librement à ses occupations.

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