Bukavu : des activistes sensibilisés sur les droits et la santé sexuelle reproductive

Rédaction Centrale
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Plusieurs activistes des droits de l’homme, médecins et des juristes ont discuté avec l’organisation Solidarité des Femmes pour le Développement Intégral (SOFEDI) sur le droit et la santé sexuelle reproductive.

C’était au cours d’un café littéraire organisé ce samedi 17 septembre 2022 dans la salle médiathèque de l’Institut Français, en commune d’Ibanda, dans la ville de Bukavu.

Mme Viviane Sebahire, coordonatrice de SOFEDI a au cours de ce café montré aux participants la vision de sa plateforme. Pour elle,celle-ci s’inscrit sur les méthodes reproductives, la santé sexuelle particulièrement chez les femmes.

Revenant sur le protocole de Maputo en son article 14, Viviane Sebahire a montré que la femme est toujours contrainte à prendre une décision sur son corps par son conjoint.

« Très peu de femmes décident sur leurs corps et beaucoup n’ont pas cette possibilité car contraintes par leurs maris. Le protocole de maputo n’est pas encore bien connu, il faut une grande sensibilisation pour que les femmes se rendent comptent des avantages que ce protocole garantis aux femmes. En son article 14, ce recueil reprend la sécurisation de la femme sur l’avortement en cas de viol et les grossesses qui mettent en danger la vie humaine ou le fœtus. Il faut encore plus de vulgarisation » indique-t-elle.

Dans les échanges avec les intervenants, plusieurs questions liées à la planification familiale ont été également posées.

En réponse à cette série des questions, elle a invité les femmes à se procurer la méthode du planning familial pour améliorer la vie de leur famille et leur santé en générale.

« Le planning familial aussi est bafoué par les couples. Certains se contentent de donner toujours naissance sans tenir compte de l’avenir. Les couples doivent se préparer sérieusement. La période des fiançailles, c’est le temps pour les jeunes de décider combien d’enfants qu’ils désirent avoir et pour combien de temps parceque l’on doit savoir gérer sa progéniture. Les femmes avec leur santé mentale pendant leur grossesse doivent aussi consulter les médecins pour se rassurer de leur état afin d’éviter la calamité et la déformation du bébé. Planifier sa naissance évite le risque de manque d’éducation car plus on met au monde chaque année, plus on ne sait pas éduquer et nourrir les enfants », a-t-elle renchérit.

De leur côté,les intervenants ont émis le vœu de voir les sociétés multiplier les dialogues sur la santé sexuelle. Ils ont conseillé aux parents de ne pas se soucier assez des affaires de mariage ni des matériels mais plutôt à songer à la santé de leurs enfants surtout les filles qui doivent concevoir et mettre au monde.

Il importe de siganler que la Solidarité des Femmes pour le Développement Intégral est une structure féminine qui s’engage dans l’éducation des femmes en luttant contre les anti valeurs qui ruinent le genre.

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