L’insécurité fait rage dans le quartier Kyeshero, dans la ville de Goma. Certains de ces cas sont causés selon certaines organisations de la Société Civile et mouvements citoyens par de personnes en tenues militaires, policières et porteurs d’armes pendant des patrouilles nocturnes.
Selon le Conseil communal de la Jeunesse,plusieurs biens de valeurs ont déjà été pillé dans le quartier Kyeshero, sur avenue Mangene, en comme de Goma, dans la ville portant le même nom, en province du Nord-Kivu.
Jules Ngeleza, son président pointe du doigt un groupe de militaires lourdement armés qui ont tracassé ces paisibles citoyens aux environs de 19heures, pendant que la mesure répressive du couvre feu a été levée il ya de cela 3jours
« Il était vers 19h20, un groupe de militaires entre 7et 9 lourdement armés ont pillés plusieurs biens dans l’avenue Mangene , Kyeshero.Ils ont tiré plusieurs balles en l’air , heureusement qui n’ont tué personne » explique-t-il.
Celui-ci signale que ceci s’est passé à quelques mètres de la position des éléments de la Police Militaires (PM), et sans l’intervention de ces derniers.
De son côté, Sonny Mulume l’un des communicateurs du mouvement citoyen la LUCHA RDC Afrique, interpelle le Gouverneur Militaire et toutes les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce phénomène qui fait honte à l’état de siège.
« Il était 19h30, heure de Goma ce jeudi 29 septembre, des militaires et policiers patrouilleurs en tenue FARDC et PNC, sont arrivés pillant des téléphones, argent de tous les passants qu’ils rencontrés en chemin,… Toutes les rues qu’ils ont parcourus dans le quartier Kyeshero, au niveau du bâtiment du palais de la justice de Goma. Des balles se sont fait entendre une fois que quelqu’un résistait à donner son téléphone et autres biens. » regrette-t-il.
Contacté à ce sujet, Tom’s Kilaku chef adjoint du quartier Kyeshero indique que c’était un groupe incontrôlé de 6 éléments de la police et de l’armée qui étaient censés faire la patrouille dans le quartier, et qui ont emporté 2 machines ordinateurs et 3 téléphones portables de mains de la population locale.
Celui-ci demande aux autorités de l’Etat de siège d’éduquer leurs troupes quand ils leurs envoie sur terrain. Par la même occasion Tom’s appelle la population à la vigilance.
Rappelons que des cas d’insécurité continue de s’enregistrer deux jours après l’appel de deux journées villes mortes lancées par la Synergie des Mouvements Citoyens et la société civile force vive du Nord-Kivu pour demander aussi la fin de l’état de siège en province.
