Pendant que plusieurs couches sociales decrient les mauvaises conditions de vie dans la prison centrale de Bukavu, c’est le tour de l’Union des Jeunes Défenseurs des Droits Humains “UJDDH” qui alerte pour la énième fois sur ce qu’elle qualifie de rançonnement des visiteurs dans cette maison carcérale.
Preme Mushagalusa, membre de cette structure oeuvrant dans la défense des droits humains renseigne que depuis un moment il s’observe au sein de la prison centrale de Bukavu, la présence de certains éléments de la police et de l’armée congolaise commis a la garde de cette dernière qui exigent aux visiteurs une somme importante d’argent avant tout entrée a l’intérieur.
Il ajoute que ce dernier temps, on peut facilement répertorié plusieurs barrières dans différents coins de cette prison.
« sur chaque barrière, les paisibles citoyens qui viennent visiter les leurs , sont obligés de payer une somme allant entre 500, 1000Fc voir 1500Fc congolais selon l’humeur de chaque policier rencontré sur une barrière » fait-il savoir.
Cette structure demande aux autorités pénitentiaires du Sud-kivu de s’investir dans d’urgence afin de mettre un terme à cette pratique qui met en péril l’État de droit prôné par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A lui de souligner que cette pratique est plus entretenue par des personnes ayant une portion de responsabilité au sein de la prison centrale de Bukavu.