Ce mercredi 15 décembre 2022 , l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu a rejetée le projet de l’édit budgétaire exercice 2023 , à l’issue d’un débat tumultueux ténu à l’hémicycle provincial et au cour duquel sur les 28 députés présents ,21 ont voté pour, 3 contre et 4 se sont abstenus.Pour le député Georges Musongela ,ce rejet est tout a fait logique surtout que le gouvernement provincial était déjà réputé démissionnaire et c’est un manque de respect du gouverneur ad intérim à l’égard de l’assemblée provinciale qui a brillé par son absence et un signal politique fort qui devrait attirer l’attention de la haute hiérarchie et la justice sur la déstitution du gouvernement Ngwabidje 2.
» s’agissant du l »irrecevabilité du budget c’était prévisible, parce que d’abord, le gouvernement qui l’a déposé à l’assemblée provinciale ne s’est jamais présenté devant les représentants du peuple pour le défendre et ensuite comme nous l’avons rappelé , nous sommes en face d’un gouvernement démissionnaire et la loi,à l’article 41 de la constitution dans son dernier alinéa précise que , lorsque le programme du gouvernement peut-être rejeté ou lorsque une motion de censure a été adopter ,le gouvernement est réputé démissionnaire.ce que nous avons fait c’est de se conformer au vouloir de la loi« a-t-il renseigné.
Par ailleurs Georges Musongela a fait savoir que,le gouvernement démissionnaire qui expédié les affaires courantes, devrait présenter un projet d’edit portant ouverture de crédit provisoire afin de permettre la continuité de service publics.
« Le crédit provisoire ça serait comme un mini budget qui viendra être déposé par le gouvernement quoique démissionnaire , pour leur permettre à répondre aux besoins de la population et à cet occasion nous regardons est-ce que les intérêts de nos population sont protégés ce qu’on a connu l’année dernière « a-t-il martelé.
Pour rappel, en date du 24 novembre dernier, l’Assemblée provinciale du Sud-kivu avait destitué le gouvernement provincial par une motion de censure. Une décision que le gouvernement avait qualifié de théâtre et une décision sans aucune porté »politique » et juridique » ;créant ainsi une crise institutionelle qui n’a pas encore dit son dernier mot,car effet,le gouvernement démissionnaire continue à exercer comme si de rien n’était.