Des organisations de la Société Civile disent dit avoir documenté depuis le début du mois de Janvier 2023 jusqu’au 21 janvier courant, 11cas d’agressions et tortures physiques dont 6 filles de moins de 18ans, 3 femmes adultes et 2 hommes, à Salamabila, en territoire de Kabambare, au Maniema.
C’est ce qui ressort du rapport rendu public samedi 21 janvier 2023 et dont copie consultée par la Rédaction de JUARDC.Info.
Pour ces structures, c’est depuis Avril 2022 qu’elle a documentée plusieurs cas d’atteintes aux droits de l’homme (Agressions physiques, tortures, violences sexuelles des filles et femmes, recrutement d’enfants, travaux forcés, Saisie illégale des parcelles…) dans la commune de Salamabila dont l’auteur principal reste le Mai-Mai fameux président Kabala ainsi que ces cinq généraux autoproclamés à son rang.
« Nous constatons que la population de Kabambare en générale et en particulière de la commune rurale de Salamabila est abandonnée à son triste sort par le gouvernement congolais, étant donné que tous ces actes se font aux vus et aux yeux des services de sécurité de l’Etat Congolais « FARDC, POLICE, ANR et autres… » Et aucune mesure n’est prise jusqu’à présent, pendant que le Q.G du président Kabala où se font ces actes insupportables se trouve à quelque cinq kilomètre de ces services de l’Etat congolais. » regrettent-elles.
Elles demandent au gouvernement Congolais de restaurer l’Etat des droits dans cette partie du Maniema où Kabala impose ses lois aux paisibles citoyens.
Aux FARDC, de mettre fin à l’activisme du groupe armé Mai-Mai Kabala qui sème terreur et désolation aux paisibles citoyens en attendant le P-DDRCS.
Au P-DDRCS, d’accélérer les activités des sensibiliser les groupes armés locaux afin de rétablir la paix dans les milieux/zones où ils opèrent.
Pour rappel, le territoire de Kabambare regorge des gisements miniers de l’or, coltan, cassitérite et autres pierres précieuses où la société BANRO exploitait de l’or il y a plus de 5 ans d’où les jeunes fils de Salamabila se sont soulevés pour dire non à l’exploitation de leurs ressources naturelles(richesses) sans l’implication de population à travers le respect de cahier des charges.
C’est ainsi que le mouvement Maï-Maï Malaika est né dans le but de défendre et sécuriser leurs richesses, mais alors aujourd’hui le mouvement a changé sa mission et prendre plusieurs formes au fil des années en changeant ses objectifs semant la désolation et insécurité après le départ de la société canadienne BANRO, contre leurs propres frères et sœurs et ainsi que les pratiquants de la route lulimba-Maniema Salamabila.