14 Agents de l’Université Officielle de Bukavu révoqués par la Décision N° 52 / UOB / CAB.REC / KMCh /KLya / NM / 2023 du 30/01/2023, adressent leurs recours auprès du Ministre National de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi.
Dans une correspondance rendue publique et dont s’est procurée JUARDC. Info, ces agents évoquent être victimes d’un règlement de compte entre les Comités de gestions antérieurs et le Comité de gestion actuel.
» Ce renvoi massif des agents engagés à l’époque des Recteurs Gyavira et Muhigwa était planifié depuis longtemps tel que le montre le Mémo du 09 Novembre 2021, rédigé par 16 Professeurs mal intentionnés, quels que soient les compétences des victimes prédéfinies et ciblées, des audits (financier, académique et administratif) étaient prévus déjà dans ce mémo. », indiquent-ils.
Pour eux, ce qui se passe aujourd’hui relève de l’arbitraire de longue date.
» Ces audits ont été exécutés par le Comité de gestion actuel comme c’était prévu. La stratégie de ces audits administratifs qui nous concernent consistaient à exiger des diplômes d’état à des catégories qui n’étaient pas obligées d’avoir de tels diplômes dans leurs dossiers notamment nous les chauffeurs, les gardes, les maçons et les aides-techniciens (électriciens ou informaticien). Nous avons dument déposé nos brevets et certificats de formation, il y a cela 2 à 5 ans lors de l’engagement, confirmé à l’issue d’une période probatoire de 3 mois. Nous nous rendons compte qu’il y a eu calomnie contre nous et que même pour certains cas où les diplômes, ont été attester par l’EPST, de fausses lettres soit-disant provenant de l’EPST et contredisant la vérité ont été exhibées par l’UOB pour nous renvoyer illégalement (Document en annexe). Parmi nous, ceux qui n’ont pas encore retiré leur diplôme de licence ont déposé leurs relevés de 5 ans d’études avec une attestation de leur Institution à Bukavu. Le fait le plus étonnant, c’est que parmi nous aucun n’avait jamais eu même une demande d’explication dans notre travail quotidien ou une quelconque sanction d’insuffisance professionnelle, au contraire nous étions très bien cotés et on peut se vanter d’être parmi les meilleurs agents de l’université. Par exemple, notre collègue Chauffeur du Recteur a été toujours Chauffeur du recteur jusqu’au jour de son renvoi. Notre collègue Secrétaire administratif de la Faculté de lettre a été sans cesse plébiscité par son doyen. Nos familles étaient très humiliées lorsque le Recteur a radio-télévisé et publié sur les réseaux sociaux sa décision comme un salut pour l’Université. »
C’est pourquoi disent-ils, ils ont saisi le Ministre de tutelle pour dénoncer la mauvaise gestion qui vient de s’afficher à l’Université Officielle de Bukavu. Ils demandent que justice soit faite.
