Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu s’indignent contre la désignation de Madame Mweze Furaha Aline à la tête de la division provinciale de mine et géologie au Nord-Kivu.
Les membres de ces structures citoyennes l’ont déclaré dans un point de presse organisé ce lundi 28 août 2023 à Goma, chef-lieu de la province. Tout en évoquant les raisons de la géopolitique, ceux-ci dénoncent un caractère ségrégationiste en défaveur des indigènes dont la ministre de mine a démontré dans cette nouvelle nomination.
«Nos revendications prônent sur la mise en place de Mweze Furaha que madame la ministre de mine a divulgué il y a pas longtemps, en omettant le fils du terroir au nom de Masumbuko Balume René, celui qui occupait le poste du chef de division de mine, tout en le mettant à l’extérieur sans aucune erreur. On ne sait pas par quelle magie, on lui a claqué la porte alors qu’il est reconnu par le matricule comme chef de division. Sur ce, nous refusons qu’une personne étrangère de nos territoires puisse occuper une poste dans notre province. Les lois des originaires et non originaires n’ont pas été créées par nous et elles doivent également être respectées,» peut-on lire dans la déclaration de ces activistes.
Au regard des raisons sus-évoquées, ces défenseurs des droits humains exigent la réhabilitation de sieur Masumbuko Balume René destitué de son poste par l’arrêté N°00408/CABMIN/ MINES/ANSK/003/01/2023 du 05 Août 2023 en nommant Mweze Furaha Aline. Dans le cas contraire, «nous allons organiser des activités des grandes envergures et là cette fois-ci nous n’allons plus écouter qui que se soit» signalent ces militants.
Il sied de rappeler que ces organisations avaient planifié ce lundi 28 août une marche pacifique dans la ville de Goma en vue de revendiquer la réhabilitation de la personne déchue de ses fonctions à la tête de la division provinciale de mine et géologie au Nord-Kivu. Malheureusement, cette activité a été frappée d’interdiction par le maire de la ville.