La République Démocratique du Congo, riche en biodiversité, franchit une nouvelle étape dans ses efforts de conservation. Dans le cadre de l’objectif mondial de protéger 30% des terres et des océans d’ici 2030, le pays a organisé un atelier de restitution 20 août 2024 à Bukavu pour présenter les résultats d’un processus de consultation mené auprès des Peuples Autochtones et des Communautés Locales (PACL).
En ratifiant le Cadre Mondial de la Biodiversité de Kunming-Montréal, la RDC s’est engagée à préserver ses écosystèmes uniques. Pour ce faire, le gouvernement congolais, en étroite collaboration avec la Wildlife Conservation Society (WCS), a mis en place une stratégie nationale 30×30. Au cœur de cette initiative : une approche participative qui donne la parole aux communautés locales, gardiennes ancestrales de la nature.
Les consultations organisées à Bukavu et à Kinshasa ont permis de recueillir les attentes et les préoccupations des PACL. Ces échanges ont souligné l’importance de reconnaître les droits et les savoirs traditionnels de ces communautés, souvent en première ligne de la conservation.
Un plan d’action pour une conservation inclusive
L’atelier de restitution a été l’occasion de valider un plan d’engagement des PACL dans la mise en œuvre de la stratégie 30×30. Les participants ont largement débattu des défis et des opportunités liés à la conservation des écosystèmes, tout en soulignant l’importance d’une approche inclusive qui ne laisse personne de côté.
Les discussions ont mis en évidence le rôle crucial des communautés dans la protection de la biodiversité. Les participants ont exprimé leur volonté de s’associer au gouvernement et aux ONG pour atteindre les objectifs de conservation, tout en veillant à ce que leurs besoins et leurs aspirations soient pris en compte.
Cet atelier marque une étape décisive dans la mise en œuvre de la stratégie nationale 30×30 en RDC. Il témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les PACL pour préserver la richesse naturelle du pays. En donnant la parole aux communautés locales, la RDC pose les fondations d’une conservation durable et équitable.