Des accidents de circulation sont devenus fréquents dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu. Alors que des morts et des blessés sont enregistrés chaque fois, plus d’un analyste attribuent ces accidents au mauvais état de routes. Et d’autres estiment que c’est suite au problème technique.
Les trois derniers incidents datent respectivement du vendredi 3 et samedi 4 décembre 2021. D’abord vers le bureau de l’Office Congolaise de Contrôle, sur avenue industrielle, où un motard et son client ont été percuté par un camion de marque Benz et tous deux ont rendu l’âme sur le champs.
Un autre accident a eu lieu le même vendredi à quelques mètres du marché de Kamagema, au quartier Panzi en commune d’Ibanda, où un enseignant d’anglais et quatre élèves de son école ont été percuté par une voiture de marque probox. Kous blessés ont été conduit de justesse à l’hôpital où ils sont internés pour les soins appropriés.
Un autre s’est produit également ce samedi 4 décembre 2021. Il s’agit d’un bus de marque vannette, qui était en excès de vitesse et en provenance de la place de l’indépendance pour Bagira et ayant à son bord des élèves. Cet engin a percuté une femme qui est morte sur place.
Le corps de la victime a été amené à la morgue de l’hôpital général de référence de Bukavu et le chauffeur a pris fuite vers une destination inconnue. Presque tous les week-end, la conduite en état d’ivresse, le mauvais état des routes sont à la base des plusieurs accidents.
ces cas et autres, estiment plus d’un observateurs, que la faute est partagé entre la police de circulation routière et les chauffeurs, car chacun n’assume pas ses responsabilités comme il se doit.
Contacté, Monsieur Alfred Bingane, responsable de la SCCT Bukavu, a fait savoir que selon les dispositions légales et les normes sécuritaires exigées, le contrôle technique doit se faire chaque après 6 mois. Et cela sur tous les véhicules, ceux venant directement des usines, des véhicules d’occasion et ceux déjà en circulation. Alfred souligne la négligence dont font preuve les propriétaires des véhicules, car selon lui, peu d’ engins roulants sont soumis à ce contrôle. Il invite l’Etat à s’investir afin que le contrôle technique puisse se faire régulièrement.
« il est obligatoire, c’est-à-dire à un prix abordable, vous devez passer au contrôle tous les 6 mois, nous avons les équipements de la dernière génération qui nous permettent de voir le système de freinage, l’état du véhicule et ensuite on vous donne des conseils par rapport à l’Etat dans lequel on a retrouvé votre véhicule, » nous a expliqué Alfred Bingane, responsable de la SCCT Bukavu.
Notre source ajoute qu’un bon nombre des assujettis n’a pas la culture de faire le contrôle de leur véhicule comme le prévoit la loi. C’est dès lors qu’il y a annonce du bouclage que ces derniers font la queux devant le centre pour le contrôle technique de leurs véhicules,
Par Julien Bahindwa