L’élection du gouverneur au Sud-Kivu fait d’énormes agitations dans des partis politiques, certains députés ont tendance à être candidat mais n’ont pas la possibilité de réaliser leurs rêves compte tenu de la décision hiérarchique de leurs autorités morales.
Une analyse faite par le professeur Aristide Bulakali et cadre de l’UDPS montre que ce dernier n´a pas fait un bon score dans les provinces de Maniema, du Nord-Kivu, de l´Ituri, de Tanganyika et l’UDPS ne peut avoir la prétention de prendre la tête d´une de ces provinces.
Selon lui, la seule province que l’UDPS diriger c’est le Sud-Kivu car il a la première force politique, une assise populaire confortable et une histoire de combat très riche.
« Il suffira seulement de manquer cette province pour nous retrouver nulle part à l´Est de la République. Cela est une perte sérieuse pour le Président de la République et le Parti sera exclus de tous les enjeux sécuritaires et de développement de cette partie stratégique de la République. Il est donc de l´intérêt du Président et du Parti d´avoir le contrôle de cette seule province de l´Est qui lui revient logiquement. Tout manque de courage ou d´intelligence politique de désigner et d´accompagner un candidat Gouverneur UDPS créera des brèches dans lesquelles s´engouffreront des indépendants aussi informes qu´incolores, tout naturellement controlés, qui nous feront tout perdre »
Par cela, le professeur Aristide conclut que « avec 9 et 11 députés, perdre un Sud-Kivu que nous avons ´´ ramassé´´ hier sans aucun député, est une façon lâche d´accepter de ne plus jamais l´avoir. Personne ne nous le pardonnera. Il est donc temps que la hiérarchie s´assume avant que la base ne le fasse. »
Par la Rédaction centrale