En cette période électorale, il s’observe plusieurs propos tendant à menacer le vivre ensemble entre les individus et les communautés, incitant aussi à la violence. Ces propos sont dangereux pour la communauté car ils incitent et poussent la partie adverse à la riposte ce qui conduit finalement à la violence.
Les acteurs politiques font des discours pour promouvoir leurs luttes politiques, les projets de société de leurs partis politiques et annoncer leurs positions face à une situation donnée. La plupart des discours qu’ils font en cette période électorale ont pour objectif de gagner les cœurs de leurs militants et sympathisants surtout de se rendre populaire. Lorsqu’un acteur politique appelle la population à s’en prendre à une communauté au motif que c’est cette dernière est à la base de son malheur c’est dangereux surtout lorsque lendemain l’appel est suivi par des actions violentes.
Pendant la période électorale, chaque acteur politique a le droit de défendre ses opinions, de montrer en quoi il fait la différence sans toutefois dénigrer ses adversaires politiques. Il est donc normal pour un acteur politique de se vanter. Cependant, lorsqu’un acteur politique commence des attaques personnelles contre ses adversaires en se basant sur ses identités ou encore son appartenance communautaire, le risque de tomber dans le discours de haine devient de plus en plus élevé.
Les bons discours ne visent pas des individus et moins encore des communautés mais ils critiquent plutôt leurs actions et leurs idées.
La population doit se désolidariser avec les acteurs politiques qui s’attaquent aux autres sur base de leur appartenance communautaire pour des fins électoralistes.
La population doit apprendre à résister à l’appel à la violence des acteurs politiques qui véhiculent des messages de haine, mais aussi dénicher dans leurs discours politiques tout appel à la violence visant la généralisation et exposant ainsi les vies humaines.
La période électorale doit être un moment pour les acteurs politiques de présenter leurs profils, leurs idées, leurs stratégies pour répondre aux attentes de la population.
Alire : Halt aux discours de haine, oui à la cohabitation pacifique entre peuples des pays des Grands Lacs
Nous ne devons pas être jugés en fonction des actions d’une poignée de personnes. Il est injuste et préjudiciable de nous stigmatiser, en plus toute une communauté pour les actes isolés d’un petit groupe de voyous, soyons sérieux chers amis.
Les gens doivent comprendre que chaque individu est responsable de ses propres actions. Les actes de violence et d’accusations infondées ne peuvent être imputés à l’ensemble d’une population.
C’est très important de faire preuve de discernement et de ne pas tomber dans le piège de la généralisation. Parce que ce dossier va finir mal.
La diffusion même de messages incriminant les habitants de Kalehe littoral dans ces violences est dangereuse. L’avenir des enfants et des générations à venir vont en payer les prix.
Et ces sont ces propos engendrent des tensions et des conflits inutiles au sein de la communauté. Où est le rôle du gouvernement ou des associations de la société civile? Je pense qu’ils devront s’activer pour éviter le pire dans l’avenir.
Nous devons privilégier le dialogue et la compréhension mutuelle afin de résoudre les différends de manière pacifique. Pour un simple problème de détournement des dons, on ne peut pas se permettre de manquer du respect comme ça à un AT. C’est inadmissible.
On doit organiser un dialogue et insister sur la compréhension mutuelle afin de résoudre ces différends qui existent, de manière pacifique. Si pas cela, on retrouver cette forme de haine et violence dans le milieu professionnel entre les deux communautés.
C’est injuste de les juger tous sur la base des actions d’un petit groupe des jeunes désœuvrés. Nous devons respecter la diversité et ne pas céder à la tentation de la généralisation. Les gens n’aiment pas les gens !
Les gens ont tendance à attribuer le comportement d’un groupe de personnes à l’ensemble de la population de Kalehe. Kalehe est sous le choc, nous n’avons pas encore fini à pleurer nos morts, vous amenez des histoires. Si l’AT n’a pas si géré ses conflits avec les jeunes, c’est pas à nous de le faire, d’après tout c’est un AT.
Les actes de violence et les accusations infondées sont de plus en plus imputés à tous les habitants. Vous avez des vidéos et les visages de personnes sont bien identifiés, nous avons perdu beaucoup de personnes, ces gens ne représentent en rien l’ensemble de la communauté de Kalehe.
La stigmatisation et les préjugés ne font que diviser et nuire à la cohésion sociale. Les conséquences apprennent mieux que le conseil. C’est mieux de vous en rendre compte quand il sera tard.
Il est malheureusement fréquent d’observer des propos haineux dans les discours des acteurs politiques pendant les élections chez nous.
Ces propos menacent le vivre ensemble entre les individus et les communautés, incitant également à la violence. Soyons vigilants les amis. Protéger les enfants et rentrez tôt à la maison, ça vous évite le risque.
Identifier ces discours, je ne pense pas que ça peut préserver la paix et la cohésion sociale dans le pays. Plutôt je proposerai, faire abstraction.
Les propos haineux sont dangereux pour la communauté car ils créent un climat de tension et de division. Mais souvent, seuls les intellectuels s’en rendent compte, quid des autres sans niveau intellectuel ?
Ces discours incitent les partisans d’un camp à riposter face à ceux de l’autre camp, ce qui peut rapidement dégénérer en violences physiques. C’est pourquoi éviter les manifestations et rassemblement pendant cette période est une meilleure option
Les conséquences de tels discours sont souvent dramatiques, tant sur le plan humain que sur le plan politique. Je me demande qui en sont les bénéficiaires.
Les acteurs politiques utilisent les discours comme un moyen de promouvoir leurs luttes politiques, de présenter les projets de société de leurs partis et d’annoncer leurs positions face à une situation donnée. Vous devez le savoir, et tout cela doit avoir des conséquences négatives que vous appelez discours de la haine.
L’objectif principal de ces discours est de convaincre les électeurs et de remporter les élections. Cependant, certains politiciens sont tentés d’utiliser des propos haineux pour attiser les tensions et mobiliser leur base électorale. C’est la population qui en paye les conséquences.
Repérer les signes de discours haineux dans les interventions des acteurs politiques pour quelle fin exactement ?
Les politiques utilisent que des termes insultants, des généralisations abusives ou des stéréotypes négatifs à l’encontre d’une communauté spécifique. Le but est de gagner, ce qui est tout à fait normal.
Les politiciens recourent à des discours de victimisation, cherchant à se présenter comme les défenseurs d’une communauté opprimée face à une autre. C’est tout un cours sur la communication politique.
C’est comme analyser le ton et le contexte dans lequel ces discours sont prononcés. Si la population comprend cela, il sera facile d’éviter de tomber dans leur piège
Les propos haineux sont souvent accompagnés d’une rhétorique agressive et d’un langage incendiaire. C’est par exemple, quelqu’un que vous connaissez qui va dire que l’autre prône l’homosexualité ou l’autre n’est pas congolais, quand il reçoit un prix Nobel on reconnaît qu’il est congolais, mais à la présidentielle il devient Burundais.
Nous vivons ces genres de discours lors de rassemblements politiques ou de manifestations, où l’émotion est à son comble et où les tensions sont exacerbées. Le bon moment de tout le temps, les élections.
Pour lutter contre les discours haineux, il faut un dialogue inclusif et respectueux entre les acteurs politiques.
Les médias et les organisations de la société civile ont un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation de la population aux dangers des discours haineux et dans la promotion de la tolérance et du respect mutuel.
Les propos haineux dans les discours des acteurs politiques en cette période électorale en RDC sont un véritable fléau pour la cohésion sociale et la paix dans le pays.
Il faut condamner ces discours afin de préserver le vivre ensemble entre les individus et les communautés.
La lutte contre les discours haineux nécessite une mobilisation collective de la société congolaise, des médias et des acteurs politiques eux-mêmes. Il est temps de promouvoir un discours politique responsable, respectueux et constructif pour l’avenir de la RDC.