Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, publié le 20 septembre 2023, on peut voir un groupe des personnes s’identifiant comme des sinistrés de la catastrophe naturelle de Bushushu et Nyamukubi dans le territoire de Kalehe, s’en prendre à l’administrateur du territoire de Kalehe Mr Thomas Zirimwabagabo Bakenga. Ils l’accusent d’avoir détourné les dons des sinistrés. Le même jour, des messages indexant les habitants de Kalehe littoral d’être à la base de ces violences contre l’administrateur qui est natif de Kalonge ont circulé dans plusieurs groupes Whatapp.
Ces propos sont dangereux à cause de sa généralisation et par le fait que les auteurs de ces messages menacent les habitants de Kahele litoral. L’attaque contre l’administrateur du territoire de Kalehe orchestré par un groupe des jeunes se déclarant sinistrés de la catastrophe naturelle de Bushushu et Nyamukubi est une violence qui n’engage pas tous les sinistrés de ces deux villages et moins encore tous les habitants de Kalehe litoral. Il n’est pas juste de menacer la population de Kalehe littoral et de lui interdire d’arriver à Bunyakiri et Kalonge car, n’étant pas impliquées dans les agissements de ce groupe des jeunes.
Les attaques d’une personne ou d’un groupe d’individus ne doivent pas être attribuées à l’ensemble de la population. Les habitants de Kalehe littoral, de Bunyakiri et de Kalonge doivent promouvoir la tolérance mutuelle, l’amour du prochain et surtout se dissocier des personnes qui généralisent et qui font appel à la violence. La population doit s’abstenir des messages de haine, des violences tout autre agissement contraire à la loi.
Elle doit plutôt promouvoir les valeurs communes qui appellent à la cohabitation pacifique en lieu et place des violences en privilégiant des méthodes pacifiques dans leurs revendications. Les autorités doivent punir non seulement les auteurs mais aussi ceux qui appellent à la violence.
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s’en prendre violemment à l’administrateur du territoire, ça on ne peut pas digerer. Où sont les preuves qu’il a détourné les dons destinés aux sinistrés. Cette scène choquante nous indigne et ça ne doit pas rester impuni.
On ne doit pas faire de généralisations hâtives et attribuer le comportement de ce groupe d’individus à l’ensemble de la population de Kalehe. Parce que nous allons nous hair pour rien. Les sinistrés eux-même ne sont pas bien identifiés. C’est tout le monde qui s’appelle sinistré.
Nous ne devons pas être jugés en fonction des actions d’une poignée de personnes. Il est injuste et préjudiciable de nous stigmatiser, en plus toute une communauté pour les actes isolés d’un petit groupe de voyous, soyons sérieux chers amis.
Les gens doivent comprendre que chaque individu est responsable de ses propres actions. Les actes de violence et d’accusations infondées ne peuvent être imputés à l’ensemble d’une population.
C’est très important de faire preuve de discernement et de ne pas tomber dans le piège de la généralisation. Parce que ce dossier va finir mal.
La diffusion même de messages incriminant les habitants de Kalehe littoral dans ces violences est dangereuse. L’avenir des enfants et des générations à venir vont en payer les prix.
Et ces sont ces propos engendrent des tensions et des conflits inutiles au sein de la communauté. Où est le rôle du gouvernement ou des associations de la société civile? Je pense qu’ils devront s’activer pour éviter le pire dans l’avenir.
Nous devons privilégier le dialogue et la compréhension mutuelle afin de résoudre les différends de manière pacifique. Pour un simple problème de détournement des dons, on ne peut pas se permettre de manquer du respect comme ça à un AT. C’est inadmissible.
On doit organiser un dialogue et insister sur la compréhension mutuelle afin de résoudre ces différends qui existent, de manière pacifique. Si pas cela, on retrouver cette forme de haine et violence dans le milieu professionnel entre les deux communautés.
C’est injuste de les juger tous sur la base des actions d’un petit groupe des jeunes désœuvrés. Nous devons respecter la diversité et ne pas céder à la tentation de la généralisation. Les gens n’aiment pas les gens !
Les gens ont tendance à attribuer le comportement d’un groupe de personnes à l’ensemble de la population de Kalehe. Kalehe est sous le choc, nous n’avons pas encore fini à pleurer nos morts, vous amenez des histoires. Si l’AT n’a pas si géré ses conflits avec les jeunes, c’est pas à nous de le faire, d’après tout c’est un AT.
Les actes de violence et les accusations infondées sont de plus en plus imputés à tous les habitants. Vous avez des vidéos et les visages de personnes sont bien identifiés, nous avons perdu beaucoup de personnes, ces gens ne représentent en rien l’ensemble de la communauté de Kalehe.
La stigmatisation et les préjugés ne font que diviser et nuire à la cohésion sociale. Les conséquences apprennent mieux que le conseil. C’est mieux de vous en rendre compte quand il sera tard.
Cette attaque contre l’administrateur du territoire de Kalehe qui a été orchestrée par ces jeunes se prétendant victimes du désastre naturel de Bushushu et Nyamukubi, est une forme de violence qui ne doit pas être attribuée à l’ensemble de la population. Ces hommes sont bien connus, il faut le poursuivre.
Les habitants de Kalehe littoral, de Bunyakiri et de Kalonge doivent promouvoir la tolérance mutuelle, l’amour du prochain et surtout se dissocier des personnes qui généralisent et qui font appel à la violence. C’est le mieux à faire!
Que la population s’abstienne de propager des messages de haine, de commettre des actes violents ou tout autre comportement contraire à la loi. C’est pour le bien de tous et surtout pour promouvoir la cohésion sociale.
Au lieu de la violence, on doit promouvoir les valeurs communes qui appellent à la cohabitation pacifique. Il est nécessaire de privilégier des méthodes pacifiques pour résoudre les conflits et les différends dans notre province.
La violence ne mène qu’à davantage de souffrance et de destruction, et ne contribue en rien à la résolution des problèmes.
Il est compréhensible que les jeunes se sentent frustrés et en colère face aux conséquences désastreuses du désastre naturel. Cependant, on doit canaliser ces émotions vers des actions constructives.
La violence ne fait qu’aggraver les tensions et ne permet pas de trouver des solutions durables. Et si vous optez pour la violence, choisissez au-moins bien votre cible, pas l’administrateur du Territoire.
Les autorités locales, les leaders communautaires et les organisations de la société civile doivent travailler ensemble pour promouvoir la paix et la compréhension mutuelle dans cette région.
Il faut encourager le dialogue et la résolution pacifique des conflits, en mettant l’accent sur la justice et l’équité. C’est par exemple punir ces hors la loi, tous les autres auront un exemple à suivre.
La violence ne résout rien, mais au contraire, elle crée des divisions et des traumatismes qui peuvent prendre des années à guérir. Il est donc essentiel de promouvoir des valeurs de respect, de solidarité et de non-violence malgré les catastrophes qui nous ont frappée.
Que les habitants de Kalehe littoral, de Bunyakiri et de Kalonge rejettent la violence et les discours de haine. Luttons pour la cohabitation pacifique et utilisons des méthodes non violentes pour résoudre les conflits. Ensemble, nous pouvons construire une société plus juste et harmonieuse, où chacun peut vivre en paix et en sécurité.