Le Cluster des Organisations des Jeunes pour la Paix et le Développement du Sud-Kivu avec les représentants des autorités locales ont débattu des questions de gouvernance sécuritaire au tour d’une table ronde participative, ce vendredi 22 juillet, dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme d’actions en vue de bien mener les plaidoyer au près des autorités pour éradiquer les fléaux dans la province qui endeuillent la ville du jour le jour.
C’était une occasion pour les participants, de débattre sur la problématique des incendies à répétition, les accidents mortels devenues monnaie courante, ainsi que la vendicte populaire dans certains quartiers et avenues populaires de la ville de Bukavu.
Elvis Mupenda de la Ligue des Jeunes Africains pour la Paix et le Développement, LIJAPED en sigle, dit que cette table ronde est faite dans le but de vouloir contribuer à la gouvernance sécuritaire.
Il ajoute « il s’agissait de voir les causes, les conséquences et les pistes de solutions durables, et ainsi établir les responsabilités pour que ces genres de cas ne puissent plus se répéter dans la communauté »
Elvis Mupenda appelle les chauffeurs, taximen, les motards et les autres qui interviennent dans ce domaine, au respect du code de la route, ainsi qu’à l’adoption d’un comportement responsable pour éradiquer les accidents de circulation à répétition. Il appelle aussi ces derniers au contrôle technique pour vivre une ville bien assainie et sécurisée.
En rapport avec les cas de vindicte populaire, il demande aux cadres de base à sensibiliser les habitants pour dénoncer les « criminels » que de se rendre justice en leur ôtant la vie.
« Pour la question des incendies, il faut qu’il y ait des alertes précoces, et la Mairie doit disponibiliser un engin pour voir comment éteindre le feu, et les gens doivent utiliser les extincteurs. Chacun doit jouer donc son rôle quant à ce pour qu’ensemble nous ne puissions plus vivre ces événements malheureux. »
Ainsi, étant donné que cela est une responsabilité partagée, il appelle chacun de son côté à conjuguer des efforts pour que cela ne puisse plus se reproduire dans la communauté, et recommande aux centres de formation automobile de collaborer avec la Commission Nationale de Prévention Routière, CNPR en sigle, et le Ministère du Transport en Province dans l’accession au permis de conduire.
