RDC/Retrait de la Monusco:Au Sud-Kivu,la population déterminée à atterrir avec douceur

Rédaction Centrale
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Le gouvernement provincial de la province du Sud-Kivu, à organisé du 30 au 31 août 2022 à Panorama Hôtel,un atelier de réflexion sur la restauration de confiance entre la Mission d’organisation des Nations Unies au Congo(MONUCSCO) et la population.

L’objectif de ces séances de sensibilisation était de mieux faire comprendre aux populations le rôle et le travail de la Monusco depuis plus de 20ans dans un contexte de crise mutuelle suite aux revendications de la population en RDC demandant le départ immédiat de casques bleus des Nations unies consécutive à son incapacité à mettre fin à la guerre à l’est du pays mais surtout dans cette phase transitoire ou la Monusco doit quitter le territoire congolais au plus tard fin juin 2024.

Durant ces séances, l’accent a surtout été mis sur les nouvelles stratégies définies dans la résolution (2556 ) adopté en décembre 2020 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a approuvé la stratégie pour un retrait progressif et responsable de la MONUSCO.

A en croire, le professeur Doudou Kaganda,l’un des orateurs du jours,a rappelé que, malgré les manifestations anti-Monusco,ce dernier a joué un rôle, dans la sécurisation et la protection des populations civile dans les provinces du Nord-Kivu,du Sud-Kivu et de l’Ituri semble avoir participé à un équilibre des communautés et de rappeler que, sur le plan politique la Monusco à régulièrement accompagné la transition politique et les trois cycles électoraux de 2006,2011 et 2018: »loin d’être une satisfaction proclamée, le retrait de la Monusco dans les jours à venir ,est un appel à la responsabilité de l’État et de toutes les forces sociales et politiques.il n’y a pas la réussite de la Monusco sans la refondation de l’État »a-t-il renchérit

De son côté,Mr Essoh Essis,au nom du chef de bureau de la Monusco,a exposé sur quelques éléments du plan de transition adopté entre la Monusco et le gouvernement Congolais et a fait savoir que les travaux ont été elargis à plusieurs organisations membres de la société civile congolaise afin de garantir l’inclusion des voix de la population congolaise,dans la planification et le suivi-evaluation de la mise en œuvre de ce plan de transition.
Pour sa part Me Néne Bintu, pour le compte du Bureau de coordination de la société civile, forces vives,a parlé du contexte lié à la crise marquée par des manifestations anti-Monusco et de comment restaurer la confiance entre elle et les communautés : »dans mon élocution, j’ai expliqué pourquoi le bureau de coordination de la société civile au Sud-Kivu n’a pas fait appel aux manifestations et j’ai invité les participants à réfléchir sur la cause,les origines et les conséquences de cette crise.j’ai déploré le déficit de communication entre le gouvernement et la Monusco,le gouvernement et la population et la Monusco et la population et c’est pourquoi j’ai fait des recommandations dans le sens de renforcer les rencontres régulières d’évaluation de la phase transitoire et de travailler sur la question de justice transitionnelle »a-t-elle insinuée

Pour rappel, depuis la prise de Bunagana par les terroristes du M23, plusieurs manifestations contre l’inefficacité de la Monusco a eu lieu à travers le pays et qui s’est soldées par la morts de plusieurs civiles et quelques casques bleus.

 

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