Prévention et lutte contre le diabète : Au Sud-Kivu, CAPSA asbl alerte sur le manque d’implication du gouvernement congolais

Rédaction Centrale
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CAPSA asbl célèbre la journée internationale du diabète au Sud-Kivu, Photo de Fulgence Rukata

A l’instar de l’humanité entière, la République Démocratique du Congo en général et la province du Sud-Kivu en particulier, a célébré ce 14 novembre 2022,  la journée internationale du diabète sous le thème : « éduquer pour protéger l’avenir « . 

A cette occasion, la Directrice du Centre d’appui à la promotion de la Santé « C.A.P.SA-asbl », Marie Migani Binti Muganza,  a  alerté sur l’insuffisance de l’implication  du gouvernement tant national que provincial dans  la lutte et la prévention du diabète, à l’issue d’une conférence débat, organisée en la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu.

Répondant aux questions des journalistes, Marie Migani a fait savoir que cette conférence a eu pour objectif d’informer l’opinion sur l’ampleur de cette pathologie et les types des préventions ; primaire, secondaire et tertiaire, mais également sur la prise en charge des personnes diabétiques : « au cour de cette conférence, nous avons invité les leaders d’opinion, les responsables des établissements, les autorités politico-administratives pour leur montrer l’ampleur de cette pathologie  dans la province du Sud-Kivu », a-t-elle renseignée.

 Par ailleurs  notre source a insistée sur les types de diabète : le diabète de type 1 qui touche environ 6% des diabétiques et le diabète de type 2 qui en touche 92% »le diabète de type 1, c’est un diabète qui apparaît et qui montre les symptômes brusquement et on n’a pas le temps de penser à autres choses et on doit commencer le traitement, tandis que le diabète de type 2, c’est un type qui est silencieux et vous pouvez avoir le diabète même 5 ans après pour se manifester », a-t-elle insisté.

 En outre,  la directrice de CAPSA asbl a déplorée l’insuffisance de l’implication du gouvernement tant national que provincial dans la lutte et la prévention du diabète au Sud-Kivu : « Nous savons tous que le diabète est une maladie chronique et un problème de santé publique majeure, mais au Sud-Kivu il y a carence de médicaments et on constate que le pouvoir public n’y prête pas attention », a-t-elle insinuée.

C’est pourquoi, Marie Migani demande aux autorités compétentes et bailleurs des fonds de s’impliquer davantage et  à  la population à se faire dépister précocement pour savoir leur état de santé afin de bénéficier de conseils d’hygiène de vie par le personnel soignant et pour les personnes déjà malades, elles doivent avoir les informations nécessaire pour vivre avec  la maladie en respectant le régime alimentaire tout en étant prêt de prestataires des soins à l’instar de: psychologue, cardiologue, neurologue, ophtalmologue,  pour mieux vivre avec son diabète.

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