RD Congo : « La réparation comme l’un des piliers de la justice transitionnelle » au centre des échanges entre SOS-IJM et ses partenaires !

Rédaction Centrale
3 Min Read

La réparation est l’un des piliers de la justice transitionnelle en faveur des victimes des conflits armées en République Démocratique du Congo. A travers un forum organisé le vendredi 23 décembre 2022 à Kinshasa par l’organisation SOS Information Juridique Multisectorielle (SOS-IJM asbl) en partenariat avec Women’s International Peace Centre (WIPC), ces derniers ont échangé sur cette thématique avec leurs partenaires du ministère de la justice ainsi que le Fonds Globale des Survivants.

Maitre Justin Bahirwe, Coordonnateur de SOS Information Juridique Multisectorielle explique le bien-fondé de ce forum ; « Nous avons organisé cette activité aujourd’hui pour solliciter à ce que tous les acteurs impliqués dans le processus acceptent de s’unir dans une alliance, l’alliance qui va solliciter à ce que le gouvernement à travers le ministère des droits humains travaille aussi en nous facilitant la coordination des actions pour éviter de disperser les efforts, mais aussi au finish, nous rassurer que les véritables victimes soient placées au centre de ce processus et que les réparations à la fois individuelles et collectives puissent être effectives ».

De son côté, madame Josaphat Pumbulu, déléguée du ministère de la justice et FONAREV est revenue sur les avancées déjà enregistrées au pays.

« Nous avons préparé l’avant-projet de lois, c’est la réparation, cet avant-projet a été déjà adopté au niveau des deux chambres et il ne reste qu’au niveau de l’Assemblée nationale pour qu’on puisse envoyer ça au cabinet du président de la République pour que le Président de la République puissent prendre l’ordonnance pour la mise en place de cette établissement. C’est une bonne chose parce que ça va vraiment soulager tant soit peu les victimes de ces actes, » a-t-elle déclaré.

Pour sa part, Madame Theresa aurore, s’est penché sur le sens exact de cette réparation : « La question de la transformation de la réparation est relative. C’est donc la raison pour laquelle il est très important que les victimes elles-mêmes soient consultées sur ce qu’elles considèrent comme réparation premièrement, sur ce qu’elle, comment elles veulent que cette réparation soit mise en place deuxièmement, et comment elles veulent être accompagnées pour que cette réparation ait un impact sur votre vie ».

Il sied de noter que plusieurs points positifs ont été énumérés avec l’espoir de faire mieux pour une véritable réparation des victimes en République Démocratique du Congo.

A lire : RD Congo/SOS-IJM asbl : Echange de plaidoyer avec les députés provinciaux, bientôt le Sud-Kivu sera doté d’un édit portant protection des sites des massacres !

 

Share This Article
Leave a comment