Le parti politique Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi l’opposant farouche de Félix-Antoine Tshisekedi, semble être déterminé à affronter les élections du 20 décembre prochain, malgré les «irrégularités» attribuée s à ce scrutin.
Devant la presse locale, Patrick Mundeke cadre dudit parti prédit la victoire de Moïse Katumbi à la magistrature suprême. Cela suite à une préparation conséquente de cette élection. «C’est Katumbi qui a préparé les élections, les autres préparent la fraude électorale! Il n’y a personne qui a préparé les élections que nous» laisse entendre ce candidat député provincial dans la ville de Goma.
Pour cet acteur politique, la justice à la congolaise prouve ses limites, quand le minimum des principes de l’état de droit ne sont pas respectés dans l’ensemble du pays. À cet effet Patrick Mundeke énumère les bavures judiciaires enregistrés sous Tshisekedi depuis quelques jours.
«Ils ont tué un camarade à Kindu, la justice, elle est où ? Chérubin Okende vient de faire combien de temps dans la morgue; mais où est la justice? Salomon Kalonda est arrêté pour une arme qui ne l’appartennait pas, le propriétaire de l’arme est sorti, mais lui fait quoi dans la prison? Vous parler de quelle justice. Nous ne sommes plus naïf», déclare Patrick Mundeke avant de donner une ferme condamnation à ce qu’il qualifie de l’attentat à la personne de Katumbi.
«Il y avait une intention claire de tuer Moïse Katumbi. Aujourd’hui nous avons des barbares qui gèrent la République, ce qui s’est passé hier c’était du moyen-âge, sous d’autres cieux Tshisekedi devrait démissionner, c’est inacceptable mais nous sommes dans la jungle, et dans la jungle il faut être prudent, si non tu va y laisser tes côtes. Il faut garantir la sécurité pour continuer avec la campagne»; dit-il.
Avec une ferme conviction, Mundeke déclare que Katumbi sera élu président de la République. Selon lui, l’actuel président n’a rien offert au peuple congolais comparativement aux 5 premières années de l’ancien régime, notamment celui de Joseph Kabila.
