Le mouvement citoyen, Dynamique des Jeunes pour Développement et la Lutte contre les antivaleurs à Walungu, DJDLAW, condamne les cas récurrents d’insécurité dans le territoire de Walungu au Sud-kivu.
Dans un entretien avec juardc.info ce mardi 22 février 2022, Joseph Bafunyembaka, membre de cette structure citoyenne a fait savoir que depuis le début de l’année 2022, plus de cinq personnes ont perdu la vie dans des nouveaux cas d’attaques dans les groupements de Walungu, Lurhala et Ikoma, également sur la route nationale numéro deux où on ne cesse de rapporter des cas de braquage des véhicules.
Il indique que les victimes de ces cas d’insécurité sont en majorité des femmes et hommes d’affaires en provenance des marchés Mudwanga, Mugogo et Kankinda.
Joseph Bafunyembaka signale que ce qui fait mal est que les acteurs de ces actes ignobles sont d’habitude habillés en tenue militaire et policière, et que ces actes se posent souvent à quelques mètres des postes des éléments de sécurité; il spécifie le cas de Justin Mulume, un enseignant récemment tué par balles à quelques mètres du poste de la police basée à Mugogo.
Pour lui, cette situation est l’un des éléments favorisant la pauvreté à Walungu car des biens des paisibles citoyens sont des fois emportés et ceci joue négativement sur l’économie des nombreuses familles.
Il condamne également la méfiance de l’Administrateur du Territoire de Walungu, Monsieur Jean-Claude Lukoli Kombe Eyenga, face au mémorandum des élèves de l’institut pédagogique de Walungu, IPEWA, en lui demandant son implication pour mettre fin à cette insécurité, un jour après que leur préfet, Monsieur Willy Ntabala, ait été victime d’un cas de braquage à Ikulubi dans le village Cagombe toujours sur la RN2 Mugogo-Walungu.
« Outre les cas d’insécurité que nous sommes en train de dénoncer, nous condamnons aussi la méfiance de l’Administrateur du territoire face au mémorandum des élèves de l’IPEWA qui ont passé dernièrement toute la journée à son domicile sans qu’il ne le reçoive, et a préféré menacer leur préfet le qualifiant d’un semeur de trouble et d’un rebelle « , dit-il.
Il demande que les autorités prennent les choses en main pour juguler cette situation à Walungu, il exige aussi l’implication de la société civile par la tenue des tribunes populaires, des sensibilisations, également des permutations des militaires car à l’en croire, beaucoup des militaires sont devenus des chefs coutumiers.
