Fermeture des opérations d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3: un activiste des droits humains dénonce la violation de la loi congolaise

Rédaction Centrale
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La Centrale Électorale Nationale Indépendante CENI a dans un communiqué du 25 avril 2023, annoncé la fermeture des opérations d’enrôlement et identification des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 dès le 25 avril de l’année en cours. Une fermeture qui intervient alors que les requérants des cartes d’électeurs sont encore majoritairement visibles devant les centres d’enrôlement pour se procurer cette pièce identitaire en République Démocratique du Congo.

La classe sociale est fortement préoccupée par cette clôture des opérations. C’est le cas de Monsieur Théoneste Bahati Gakuru, activiste des droits humains en province du Nord-Kivu, qui lors d’un entretien accordé à Juardc.Info au lendemain du sortie du communiqué de la CENI, parle d’une blague qui vise à escroquer l’avenir de la population.

«Il s’agit en quelque sorte, d’une manière de vouloir blaguer avec le peuple. Ça c’est une blague qui vise à escroquer l’avenir de la population. Fermer les bureaux d’enrôlement, pendant que les demandeurs des cartes d’électeurs sont encore très nombreux, c’est ce qu’on appelle vaste blague» déclare-t-il.

Estimant que cette fermeture des opérations d’enrôlement et identification des électeurs est une violation de la loi du pays, ce membre de la société civile recommande que l’organe chargé d’organiser des élections en RDC, proroge une fois de plus le processus.

«La loi n’autorise pas la CENI à fermer les bureaux d’enrôlement pendant que les demandeurs des cartes d’électeurs sont encore là. Le faire serait une violation pure et simple des lois de la République. La CENI doit au préalable réaliser quelques jours sans que les bureaux d’enrôlement reçoivent les demandeurs des cartes d’électeurs avant de prendre une telle décision» poursuit-il

Et pour finir, «il y a des choses à éviter et surtout, prendre des décisions qui touchent l’avenir de la population. La CENI montre à quel point la suite du processus électoral est douteux» a conclu Théoneste Bahati Gakuru sous un ton sec.

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