Des centaines de femmes rurales du territoire de Kabare en province du Sud-Kivu à l’Est de la RD Congo ont reçu une troisième phase de sensibilisation sur les violences domestiques par l’organisation SOS Information Juridique Multisectorielle (SOS-IJM). Ceci, à travers les cliniques juridiques mobiles organisées dans le cadre du projet « Voix et leadership des Femmes ». Cette activité s’est tenue durant quatre jours soit le 13, 14, 15 et le 17 juillet 2023.
Ce projet financé par les affaires mondiales Canada et exécuté par le Centre Carter en RDC, est mis en œuvre au Sud-Kivu par le consortium Association des Femmes des Médias (AFEM), Fondation Pélagie Muhigirwa (FPM), Karibu Jeunesse Nouvelle (KJN) et SOS Information juridique Multisectorielle (SOS-IJM).
Au cours de ces activités de sensibilisation et de consultation organisées dans les villages de groupements de chirunga et bugore, les femmes rurales ont témoigné les formes de violences domestiques dont la plupart a été victime dans ces milieux. Après chaque séance de sensibilisation, les femmes ont bénéficié d’un accompagnement juridique facilité par les avocats de SOS-IJM en les écoutant et en invitant les personnes qui leurs faisait du mal pour Mettre un climat d’harmonie entre les victimes et les hauteurs.
Pour Maître Innocent Nyakura animateur juriste au sein de l’asbl SOS IJM, cette troisième phase de sensibilisation est un succès d’autant plus que les résultats sont satisfaisants. Ceci s’explique par le fait que les hommes et femmes ont pris la ferme résolution de mettre fin aux différentes pratiques de violences domestiques.
C’était un ouf de soulagement pour les femmes bénéficiaires du projet « Voix et leadership des femmes » dans le territoire de Kabare. Elles se disent satisfaites des enseignements reçus.
Les femmes qui ont pris part à ces assises, n’ont pas manqué d’exprimer leurs sentiments des satisfactions :
«Je suis très contente car à travers cette sensibilisation, mon mari qui ne pouvait plus payé les frais scolaires pour les enfants, a complètement changé et tout évolue bien à la maison», a indiqué une participante.
Et d’ajouter : «ma fille s’est marié, mais après six naissances, son mari l’a abandonné et là laissé sans abri. Mais grâce à la sensibilisation, je suis allé voir la clinique juridique qui m’a aidé, une parcelle lui a été donnée», témoigne une autre dame qui exprime sa gratitude à SOS IJM Asbl.
Plusieurs cas de violences domestiques ont été dénoncés dont la majorité concernent les femmes. Selon des témoignages recueillis, certains participants disent avoir trouvé de solution aux problèmes qu’ils avaient en famille après avoir reçu des conseils et orientations à l’occasion des récentes cliniques juridiques organisées dans leurs entités.
