La société civile du groupement Kamuronza en territoire de Masisi tire la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire précaire qui prévaut dans l’agglomération de Sake. Selon cette structure citoyenne, cette insécurité est caractérisée par des cas d’assassinats.
À en croire Léopold Muisha président de ces forces vives en groupement Kamuronza, depuis le début du mois de septembre, quatre cas d’assassinats ont été enregistrés. Il évoque la libre circulation des armes et la surmilitarisation de la cité d’être à la base de la hausse du taux de criminalité dans cette contrée située à plus ou moins 27km à l’Ouest de la ville de Goma.
«Nous avons demandé qu’il y ait une unité PM qui puisse sécuriser la cité et que d’autres unités des FARDC et des résistants patriotes soient mutées dans des positions plus avancées pour permettre qu’il y ait contrôle des armes dans la cité. Malheureusement jusqu’à maintenant, c’est resté des cris sans réponse» regrette cet acteur social.
Léopold Muisha promet des actions de grandes envergures si rien n’est fait; une façon pour lui de d’interpeller la conscience des autorités ayant les charges sécuritaires dans leurs attributions.
«Nous pensons que si cette situation va perdurer et qu’on enregistre encore un cas de mort, la population va manifester son ras-le-bol. Et donc d’ici prochainement, nous allons lancer des marches pacifiques pour demander que la population soit sécurisée» a-t-il poursuivi.
Tenez, la tension a été susceptible, jeudi 22 septembre 2023, dans la cité de Sake après découverte du corps d’un motard kidnappé dimanche dernier puis tué par des inconnus dans le quartier Virunga près du camp Zaina.