Guerre du M23 au Nord-Kivu : les recents journalistes déplacés jetés à leur triste sort

Rédaction Centrale
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Les terroristes du Mouvement du 23 Mars (M23), continuent à infliger des multiples déplacements aux populations civiles, vivant dans des zones sous leurs occupations, en province du Nord-Kivu. Les statistiques des Nations-Unies révèlent que plus de dix mille habitants se sont vidés de leurs milieux respectifs, notamment dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo.

Les professionnels des médias ne sont pas épargnés parmi les victimes graves des affres de cette rébellion soutenue par le Rwanda. Ne pouvant pas exercer aisément et en toute sérénité leur métier, près de 10 (dix) journalistes de la cité, de Sake, ont été contraints de fuire les menaces du M23. À un mois de leurs déplacements, sans aucune assistance, ces chevaliers de la plume déplorent les mauvaises conditions humanitaires auxquelles ils sont butées depuis leur arrivée à Goma le 13 février dernier.

«Nous traversons des moments difficiles, nous sommes déplacés et vivons à Goma. Nous n’avons pas absolument des soutiens de nos camarades voire de certaines organisations de la presse au niveau de la province. Qu’il soit l’UNPC moins encore d’autres structures. Nous ne trouvons aucune assistance, nous manquons quoi faire, ici nous sommes loin de nos habitations, nous ne saurons pas travailler dans des telles circonstances. Trouver à manger reste un grand défi pour nous, nous ne trouvons même pas des forfaits internet pour nous faciliter la tâche» a dit Faustin Bahati, journaliste reporter à la Radio Communautaire Sake émettant dans le groupement Kamurhonza en territoire de Masisi.

Visiblement cet homme de la presse s’indigne contre la précarité de la vie que lui et ses confrères traversent. En conséquence, il estime salutaire de se réfugier dans des sites de déplacés afin de bénéficier des vivres et non vivre de la part des partenaires humanitaires. Entre-temps, ces récents journalistes déplacés lancent un cri de détresse pour attirer l’attention des personnes des bonnes volontés ainsi qu’à la corporation des journalistes au Nord Kivu de leur venir en rescousse.

Par Promesse Kakuru

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