La refondation de la classe politique en RDC, une chronique de Pascal Marhegane Bishamvu

Rédaction Centrale
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« Le civisme, la citoyenneté et la chrétienté doivent être la refondation de la classe politique en RD Congo », estime monsieur Pascal Marhegane, une figure emblématique de l’histoire congolaise.

Je suis Pascal Marhegane Bishamvu, Né à Cishozi, groupement de Bushwira dans le territoire de kabare, le 10 Avril 1955 de Patrice Marhegane et de Clémentine M’kalaba

J’ai fait mes études primaires à l’Ecole Primaire Saint Joseph/Kabare-centre de 1961 à 1968, et mes études secondaires en humanité pédagogique à l’Institut Saint François de Sales aujourd’hui (Institut Kamole) de Kabare de 1968 à 1975: En guise de couronnement, j’ai poursuit mes études universitaires de de 1975 à 1980 à l’Université Nationale du Zaïre/Campus de Lubumbashi en y finissant avec un diplôme de Licence en Sciences politiques et administratives.

Agrège de l’enseignement moyen, du degré secondaire et certifié de Langues anglaises (Advanced livel), délivré par l’école des langues de la faculté de lettres du campus de Lubumbashi en 1980

Aussi Gradué en sciences des renseignements de l’Académie des Renseignements/RDC en 1998.

« Ma carrière professionnelle »

De 1980 à 1981, je fus directeur des Études à l’Institut du 27 Octobre de Walungu à Walungu centre

De 1982 à 1985, je fus Directeur des Études et Préfet des Études à l’institut Kamole de Kabare.

De 1985 à 1997, je fus Préfet des Études à l’institut Kitumaini , aujourd’hui (collège Saint Paul

De 1986 à 1993 Je fus Assistant à l’institut supérieur des Finances et de commerce de Bukavu

Cadre politico-militaire (1997)

Engagé dans les services des Renseignements en 1997 à la Direction provinciale ANR au Sud-Kivu, puis à la Direction provinciale du Bandundu et en suite à la Direction nationale des opérations -investigations à Kinshasa

Mon engagement pour un Etat de droit, de développement et de formation pour une élite congolaise éprise du sens du devoir passe par la redynamisation et la prise de conscience des écoles, familles, églises et rouages politiques.

« Depuis un temps, je constate que tout le monde sans exception aucune ; du chef de l’État au plus petit compatriote disent facilement que ça ne va pas. Mais aucune fois, j’ai entendu de la bouche de qui que ce soit, dire que « j’ai une part de responsabilité dans ce qui ne va pas dans mon pays » .

C’est comme si la faute incombe aux autres et jamais à soi. Là j’ai vu venir des messieurs de toute catégorie sociale, les hommes d’État, les hommes d’affaires, les kuluna (hommes et femmes)… Même ceux qui volent des millions (encore que chez nous on ne vole qu’en millions), dire que dans ce pays, rien ne va…Les kulunas eux disent vendons ce pays

Tout ceci m’a poussé à conclure que les gens sont inconscients. Il y a un déficit très grand du civisme et de la citoyenneté responsable. Cela à tous les niveaux : familles, écoles, État, églises, et j’en passe. Apparemment, tout le monde a échoué dans mon pays

Je me dis qu’il ne faut pas subir cette situation, une situation de dépression ou tout le monde pointe tout le monde comme auteur du malheur qui guette notre population. Il faut redynamiser le civisme, réveiller la conscience des compatriotes à tous les niveaux. S’il faut écrire, la grande question est :– qui me lira ? Et facilement ils diront c’est du déjà entendu, c’est connu de tout le monde. C’est bien connu certes, mais pourquoi, les gens ne le font pas ? .ou est parti cette conscience qui habite en tout un chacun ?

Il est évident que celui qui fait le mal, commet un forfait ; et le sait pertinemment bien, mais il s’en moque. Les gens se disent c’est tout le monde qui le fait. Avec ça ou allons-nous cher compatriote ?

C’est même pire exemple : d’un conducteur qui brûle aisément le feu rouge en plein jour. Peut- il s’arrêter à zéro heure quand il n’y a plus de policier dans la route? Et ces accidents de tous les jours.

Une maman qui à longueur des journées ne raconte qu’à ses enfants que leur malheur ne vient que de leurs oncles, tantes,…Ces enfants aimeront-ils un jour, ces parents qu’on les présente comme auteurs de leur malheur? Les exemples sont légions

Ainsi j’ai décidé de vous intéresser pour trouver ensemble des formules, des slogans, des boutades, des cris à l’exemple des « Atalaku » pour réveiller un policier interne dans chaque citoyen et la conscience collective de tous et toute (autorités, prélats, parents, enfants…)

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