Le ministère des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), a demandé à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), de prendre des dispositions pour que son porte-parole, Mathias Gillman, quitte le territoire congolais dans un bref délai.
Le gouvernement de la RDC qui l’a indiqué dans une note verbale datée du 26 juillet 2022, a aussi demandé à la MONUSCO de bien vouloir accorder à cette note, toute l’attention qu’elle requiert ainsi que le bénéfice de l’urgence.
Le gouvernement de la RDC a également fait savoir, dans cette note verbale, que l’exacerbation regrettable actuelle des tensions entre la population civile et la MONUSCO, particulièrement au Nord-Kivu sont dues notamment aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillman.
Pour le gouvernement de la RDC, la présence du porte-parole ,le fonctionnaire Mathias Gillman sur le territoire national, n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations Unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la RDC, d’ici l’horizon 2024 comme convenu.
Le ministère des Affaires étrangères de la RDC a également, saisi cette occasion pour renouveler à la MONUSCO, les assurances de sa considération très distinguée.
Juardc avec ACP
