Les activités socio-économiques ont été paralysées l’avant midi de ce lundi 26 septembre sur la majeure partie de la ville de Goma suite à l’appel de la Société Civile et des mouvements citoyens à une journée ville morte afin d’exiger la libération de Bunagana occupé depuis déjà trois mois par les terroristes du M23, le départ de la Monusco et la levée de l’Etat de siège au Nord-Kivu.
Des Boutique , marchés, écoles fermées, pas de transports en commun, quelques rues barricadées par des pierres, c’est le cas par exemple de Katoyi, Mahenge et le rond point ULPGL.
Au rond-point Signers, un climat inhabituel s’y observe avec notamment une faible circulation des engins roulants,les élèves obligés de rentrer à pied pour ceux qui empreintes le transport en commun.
Certains parents et élèves rencontrés sur place déplorent la manière de certains leaders car d’après eux, une ville morte n’est pas une manifestation populaire.
« Je rentre à la maison car les maîtres ne sont pas venus et le directeur nous a demandé de rentrer» affirme à JUARDC.Info, un élève de l’école Karisimbi.
Disons que de villes mortes se transforment souvent à des manifestations populaires et parfois violentes et qui conduisent même à de dérapages, chose que déplore certains habitants.
Nous y reviendrons!