Sud-Kivu : AFEM condamne le viol d’une mineure par 3 hommes à Katana

Rédaction Centrale
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L’Association des Femmes des Médias (AFEM) dit condamné avec fermeté le cas de viol commis sur une mineure de 14ans par 3 hommes identifiés comme étant proches d’un bandit de grand chemin nommé  » Chance », à Katana, dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu.

Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 20 septembre 2022 et copie consultée par la rédaction de JUARDC.Info, cette structure déplore cet acte ignoble qui constitue une violation grave des droits des femmes après le lancement par le Couvernement de la campagne tolérance zéro contre les violences sexuelles et la promulgation de la stratégie nationale de lutte contre les
violences sexuelles.

« Les faits se sont dérourés le 19 septembre 2oz2 dans le village de Kabushwa à lrambi – Katana pendant que la victime vaquait paisiblement à ses activités champêtres lorsqu’elle a été surprise par ses bourreaux qui I’ont violé à tour de rôle. Cette structure de défense des droits des femmes salue par ailleurs la solidarité de la population qui est venue à la rescousse de la victime et qui a conduit les bourreaux au Sous-commissariat de la Police Nationale congolaise de Cibimbi Katana » explique cette structure.

AFEM en appelle à la mobilisation de toutes les organisations de défense des droits humains pour la prise en charge holistique de la survivante.

« Toutefois, AFEM en appelle à I’implication des autorités politiques, judiciaires et policières afin que les bourreaux répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes et exige un procès équitabte qui servira des leçons afin de décourager ce fléau. AFEM plaide pour la protection de la victime par la communauté et décourage toute tentative d’arrangement à I’amiable.AFEM exige la délocalisation des bourreaux soit au sous commissariat de Kavumu ou de Katana afin de prévenir tout trafic d’influence et évasion » insiste AFEM.

AFEM rappelle que les viols et violences sexuelles sont punis sévèrement par les lois congolaisês et émet les vœux de voir la victime obtenir réparation.

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