RDC : 8 nouveaux cas de violations et abus contre les DDH, journalistes et les médias en novembre (PPI)

Rédaction Centrale
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Huit nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains (DDH), les journalistes et les médias en République Démocratique ont été répertoriés par l’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) au mois de novembre 2022.

Dans son feuillet de monitoring rendu public, PPI fait savoir qu’un journaliste a été interpellé à Kinshasa, une autre expulsée de la RDC, à l’instar de Sonia Rolley, un acteur de la Société Civile tué à Lubero, tandis qu’un arrêté au Sud-Kivu.

« Sur le plan géographique, un (1) journaliste interpellé par les services de sécurité à Kinshasa et une (1) autre expulsée de la RDC. Par ailleurs, un (1) acteur de la société civile a été tué par des inconnu à Lubero dans la province du Nord-Kivu, tandis qu’au Sud-Kivu, un (1) autre a été arrêté, et quelques jours après sa libération, il se trouve sous menaces orchestrées par le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur à son égard à travers un audio devenu viral dans les réseaux sociaux pour avoir dénoncé son ingérence dans les activités de l’assemblée provinciale et l’entretien du chao dans la gouvernance de la province. » lit-on dans ce feuillet.

Et de poursuivre : « Dans la même province, le vice-président de l’assemblée provinciale a été agressé, arrêté arbitrairement et trainé par des personnes identifiées comme membres de la cellule d’investigation du gouverneur de province Théo Ngwabidje. En outre, un (1) autre acteur de la société civile est poursuivi pour imputation dommageable par le tribunal de grande instance de Mambasa dans la province de l’Ituri pour avoir dénoncé la torture et d’autres mauvaises conditions dans lesquelles vivent les détenus dans la prison de Mambasa. »

Rappelons que c’est dans l’objectif de constituer un répertoire de ces cas des violations, PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring, qui est non seulement l’un de ses outils de plaidoyer pour l’amélioration de leurs conditions de travail, mais également une preuve des différentes violations pour que tôt ou tard, les auteurs ne restent pas impunis.

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