L’organisation Action pour la Restauration de la Paix et la Justice (ARPJ), demande aux groupes armés actifs dans les provinces du Maniema et Sud-Kivu de cesser de recruter et utiliser les enfants dans leurs bandes, car ces actes constituent un crime.
ARPJ l’a fait savoir dimanche 12 février à l’occasion de la Journée Internationale des Enfants Soldats. Elle a réitéré son engagement en faveur de la protection de l’enfance face aux violences, notamment en période de guerre.
Elle appelle également ces mêmes activismes de libérer sans condition les enfants encore associés dans leurs bandes et groupes armés afin d’adhérer à la vision du chef de l’État et à la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule « les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui leur garantisse la protection ».
Qu’est-ce qu’un enfant soldat ?
L’enfant soldat est toute personne recrutée et utilisée par des groupes ou des forces armés. Des filles et garçons sont tous concernés par cette situation d’urgence. Ces derniers sont utilisés comme combattants, mais aussi comme espions, porteurs, féticheurs, cuisinières, messagers et esclaves sexuels.
Lors des conflits armés, les violences envers les enfants sont fréquentes, ils sont victimes d’enlèvements, des viols, d’enrôlements forcés, tueries, des agressions et exploitations.
Ces actes malheureux constituent des grandes violations de leurs droits, tels que : le droit à la vie, le droit à la santé, le droit de grandir au sein de sa famille et de sa communauté, le droit à l’éducation et d’être protégé.
