A 21 ans, elle est présidente d’une structure citoyenne, Découvrez la lutte de Monique Cirimwami

Rédaction Centrale
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« La vie ne donne pas des cadeaux mais elle ne récompense que les méritants », un slogan de Monique Cirimwami, jeune activiste et présidente de la nouvelle dynamique de la société civile de Bagira.

« Surtout soyez toujours capable de ressentir du plus profond de votre cœur n’importe quelle injustice commise contre qui n’importe où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire », une citation de Che Guevara, qui inspire Monique.

Dans le cadre de son projet « promotion des femmes activistes », JUARDC.info est allé à la rencontre de Monique Cirimwami.

Qui est Monique Cirimwami

Fille, âgée de 21ans, étudiante en troisième graduat du département ; génie du pétrole et du gaz à l’université officielle de Bukavu (UOB). Monique est activiste et défenseuse de droit de l’homme et en particulier celui de la femme.

Actuellement, elle est présidente de la Nouvelle Dynamique de société civile NDSCI, noyau communal de Bagira, et coordinatrice de la Dynamique des Femmes Engagées pour le Développement (DYFED), une association féminine qui œuvre dans la promotion du genre.

Monique œuvre dans la promotion du genre, dans la justice (droit de l’homme, en particulier celui de la femme), paix et résolution des conflits.

« Depuis que je suis toute petite, je n’aime pas l’injustice ni subir l’injustice, pourtant le monde est toujours injuste par la loi même de la sélection naturelle, mais est-ce que cela est juste que les plus grands puissent piétiner les plus petits parce qu’ils sont seulement grand ? Alors quand on n’aime pas l’injustice il faut aider son entourage à ne pas en subir ni en être victime. Aujourd’hui la façon dont l’homme perçoit la femme me motive à travailler encore davantage parce qu’il est temps que le monde comprenne que la femme peut aussi faire quelque chose. Bref, tout ce que nous faisons, l’histoire retient voilà une raison de plus de ma motivation », affirme-t-elle.

Découvrez les stratégies utilisées par Monique pour parvenir aux résultats

Pour atteindre les résultats escomptés, Monique Cirimwami fait savoir qu’elle procède aux sensibilisations à travers les conférences débats, des formations, des tribunes d’expression.

« Le but c’est le changement de mentalité, mais aussi montrer à la femme à travers les échanges qu’il est grand temps qu’elle comprenne qu’il faut, par ses actions lutter contre cette injustice qui gangrène aujourd’hui notre société et cette sous-estimation dont la femme continue à être victime », a-t-elle déclaré.

Dans sa course au respect des droits humains, la militante Monique Cirimwami, présente les résultats déjà obtenus ;
« Certains plaidoyers menés ont réussi notamment à la SNEL, à la Bralima, et à la REGIDESO. Les jeunes commencent à percevoir les choses sous un autre angle avec un goût du patriotisme élevé, et cela grâce à quelques formations, sensibilisations et autres qu’ils ont reçu », souligne-t-elle avant d’ajouter ;

« La participation majoritaire des jeunes pendant les marches de revendications, cela prouve combien les jeunes ont compris la quintessence du patriotisme. La création d’une association féminine pour sensibiliser la jeune fille à s’identifier, à voir plus clair en s’appropriant les actions du développement », a-t-elle précisé.

Une lutte pour une vision !

« Je rêve d’un Congo plus juste et paisible, où chaque citoyen homme ou femme jouit pleinement de tous ses droits », a déclaré Monique.

Elle s’engage à servir son pays à son niveau, à lutter pour la justice et à défendre les droits de l’homme et en particulier celui de la femme.

« J’appelle la jeunesse à ne pas se laisser manipuler, à éviter beaucoup des plaintes, mais de se montrer compétent, car la vie c’est la méritocratie. Nous représentons plus de 70% de la population, alors si nous nous décidons de changer ce pays, nous sommes à mesure de le faire, et si nous voulons, nous pouvons encore le détruire alors c’est à nous de choisir ce que nous voulons pour notre pays sans oublier que nous n’avons pas d’autres pays à part la RDC, voilà pourquoi nous avons le devoir et privilège de le protéger », exhorte-t-elle.

Elle appelle les jeunes à braver la peur et aller jusqu’au bout de leur lutte pour les intérêts communautaires ; « On peut tuer un homme mais pas des idées , Thomas Sankara mourra, mais beaucoup d’autres Thomas Sankara naîtront », a dit Thomas Sankara.
La révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincu et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple des convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin : de Thomas Sankara ; un révolutionnaire et panafricaniste

A part l’activisme, Monique Cirimwami est chantre dans le chœur des petits chanteurs de la sainte famille de Bagira, entrepreneur de PGEN, pétrole, gaz et énergie renouvelable, elle est membre des plusieurs organisations de la société civile.

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