Dans le cadre du projet voix et leadership des femmes, la fondation Pélagie Muhigirwa avec le consortium des organisations : KJN, AFEM et SOS-IJM ont procédé ce samedi 5 août 2023, à la remise d’une note de plaidoyer
sur l’insertion des femmes dans la gouvernance locale dans le groupement de Bushumba en territoire de kabare, province du Sud-kivu.
Au cours de cette activité, la question de la potentialité de la femme a été soulevée pour montrer la contribution quelle pourrait apporter une fois au pouvoir.
Plus d’une dizaine d’autorités locales notamment le chef de groupement, les chefs des villages, les chefs des sous villages, les chefs de ménages, le colonel de FARDC du milieu et le commandant de la police ont pris part à cette activité où une note de plaidoyer a été lue en leur présence.
Les participants à cette activité se disent satisfaits de ce plaidoyer : « Nous disons merci d’avoir reçu les enseignements sur la femme, la femme a été déconsidérée, mais aujourd’hui on nous montre que nous pouvons aussi diriger comme des chefs de ménages, des chefs de sous village, des chefs de villages etc. Nous disons merci, car les enseignements reçus nous réjouissent nous les femmes de Bushumba et nous demandons que ces organisations continues à nous instruire. Aujourd’hui les autorités locales nous ont accueillies et vont nous placer dans la gouvernance des villages et de sous villages », explique une participante.
A un autre participant d’ajouter : « Je dis merci beaucoup, car nous avons reçu les instructions dans l’insertion de la femme dans la gouvernance locale dans notre territoire de kabare même dans la province du Sud-kivu », explique Mirindi Elie, chef du sous Village de Bugambwa.
Par ailleurs, les autorités locales promettent de prendre en compte ce plaidoyer et précisent qu’avant la fin de l’année 2023, elles auront donné une réponse quand à ce : « Nous avons aimé ce note de plaidoyer car, nous les hommes, nous sommes les seuls qui dirigeons ici à Bushumba. Nous venons de prendre des engagements, nous comme autorités locales, allons nous réunir après trois mois pour voir les faiblesses des chefs de ménages et des sous villages d’abord et les remplacer par les femmes et nous promettons au consortium qui est venu aider ces femmes à faire ce plaidoyer que nous allons travailler et le travail sera d’ici là et on va trouver une solution à ce note de plaidoyer », explique Benjamin Cimusa, chef de groupement de Bushumba.
L’activité s’est clôturée par une prière et une photo de famille pour immortaliser ces événements.