Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, publié le 07 septembre 2023 dans le groupe WhatsApp du média « Mabadiliko.Fm » où l’on peut voir des militants portants des drapeaux du parti politique AFDC à l’accueil du Ministre national de l’économie et président national du parti politique UNC scandant des chants d’insultes « VK Mwizi » pour dire Vital Kamerhe voleur.
Cette vidéo a suscité de la part des militants de l’UNC qui considèrent cela comme une énième provocation de l’AFDC. Des échanges entre les militants de ces deux partis sont allés dans tous les sens. Pour les uns le leader de l’UNC comme un voleur qui n’a aucune réalisation au Sud-Kivu et pour les autres, le président de l’AFDC est un faux leader qui ne pense qu’à sa famille en premier et n’a aucune inspiration à donner aux militants de l’UNC.
Dans un contexte électoral, ces propos peuvent provoquer les violences. Les attaques personnelles tout comme les injures contre les leaders politiques ne peuvent qu’engendrer des violences car leurs militants chercheront à tout prix comment se venger.
Les militants des partis politiques doivent promouvoir la tolérance mutuelle. La période électorale ne doit pas transformer les adversaires politiques en ennemis politiques. Les militants des partis politiques doivent s’abstenir de s’insulter mutuellement car leurs leaders politiques savent bien qu’ils sont adversaires et non ennemis. La preuve est qu’ils se rencontrent souvent pour discuter du partage des postes au sein de leur famille politique.
Les militants ne doivent pas se battre, ni accepter d’être manipulés sous prétexte qu’ils veulent défendre tel leader contre un autre car, il est fort possible qu’après les élections ces mêmes leaders qui les opposent, se retrouvent dans un même salon politiques dans le but de tisser des alliances pour le partage des postes. Dans ce, que gagnerait un militant blessé dans les altercations dues à l’intolérance politique. L’histoire politique récente de la RDC l’a démontré avec des anciens membres du FCC de Joseph Kabila aujourd’hui dans l’Union Sacrée de Félix Tshisekedi.
Les autorités à tous les niveaux doivent punir ceux qui s’adonnent aux injures, aux diffamations afin d’avoir un processus électoral apaisé.
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Les leaders politiques de Bukavu ne sont pas des gladiateurs dans une arène, cherchant à anéantir l’autre. Non, ils sont plus comme des adversaires dans un match de football, jouant pour gagner, certes, mais respectant toujours les règles du jeu.
Les gens ont difficile de reconnaître que chaque parti a le droit de se battre pour ses idées, pour ses valeurs. C’est un challenge d’après tout
Normalement, les leaders politiques sont des adversaires, mais ils ne sont pas des ennemis. Ils devraient êtres des compétiteurs dans l’arène politique, parce qu’ils sont aussi des citoyens, partageant le même amour pour leur ville, le même désir de la voir prospérer.
C’est ce que tous, nous devons tous garder à l’esprit : malgré nos différences, nous partageons tous le même but -qui est faire de Bukavu un endroit meilleur pour tous. Decembre ne sera pas facile à gérer je vois.
Nos dirigeants politiques de chez nous sont des adversaires à la course, mais jamais des ennemis en combat. Tous ce qu’ils savent, c’est parler et rien que ça, les oeuvres zero.
Toujours en scandant des insultes … qu’est-ce qui se passe dans la tête de militants? dans un pays où les gens meurent de faim et tous les problèmes qui nous entourent, c’est tout ce qu’ils trouvent à faire vraiment.
Les attaques personnelles tout comme les injures contre les leaders politiques poussent aux violences car leurs militants cherchent à tout prix comment se venger.
Les militants des partis politiques doivent apprendre la tolérance mutuelle. cette période électorale ne doit pas transformer les adversaires politiques en ennemis politiques. Surtout que la plupart de candidats ne seront pas réelus.
La jeunesse doit s’abstenir de s’insulter mutuellement, ces leaders politiques savent bien dans les coulisses qu’ils sont adversaires et non ennemis.
Actuellement, les tensions politiques sont déjà palpables. Il est crucial de rappeler la population que la violence verbale et les attaques personnelles ne font que renforcer les clivages et créer un climat de méfiance. Les élections passent et la vie continue, il ne faut jamais l’oublier.
Les militants des partis politiques ont un rôle important à jouer dans la promotion d’un débat constructif et respectueux. Il est compréhensible que les passions puissent être vives pendant cette période électorale, mais il est primordial de garder à l’esprit que nous sommes tous des citoyens d’un même pays et que nous devons respecter les différences d’opinion.
Je suis politique et je pense qu’insulter les leaders politiques ou leurs partisans ne fait que créer des divisions et nuire à la démocratie.
Chers jeunes, soyez conscients de votre influence sur le développement du pays. En utilisant un langage respectueux et en évitant les insultes, vous pouvez contribuer à créer un climat de dialogue et de compréhension mutuelle.
Les leaders politiques de chez nous devraient encourager leurs partisans à se comporter de manière responsable et respectueuse. C’est pour l’intérêt de nous tous et c’est le pays qui gagne.
Les adversaires politiques ne sont pas des ennemis, mais simplement des personnes ayant des opinions différentes. Les élections sont une occasion de débattre des idées et de choisir le meilleur projet pour notre pays. Les jeunes doivent apprendre cela.
Quand les adversaires politiques deviennent ennemis, nous perdons de vue l’objectif commun de travailler ensemble pour le bien de tous.
Les insultes et les attaques personnelles sont à éviter les amis, on va s’entre tuer pour rien et les candidats vont passer et nous laisser par terre.
La période électorale ne doit pas être le prétexte à la violence, mais au contraire, une opportunité de débattre de manière constructive. En agissant ainsi, nous renforçons la démocratie et préservons la paix sociale. Ensemble nous allons bâtir un Congo fort, Prosper et uni.