Le gouvernement de la République Démocratique du Congo, par le biais de son ministre de communication et médias, se dit préoccupé par les manifestations contre la Monusco, la force de l’EAC et d’autres missions de l’ONU, survenues mercredi dernier dans la ville de Goma (Nord-Kivu), lancé par les adeptes de la secte mystico-religieuse dénommée La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations (FNJMN).
Dans un communiqué rendu publique le 31 août 2023, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, indique que le bilan s’est largement alourdi, et ce, bien après le communiqué du gouverneur militaire.
«D’après le rapport transmis par les autorités militaires et médicales, le bilan fait état de 43 décès déplorés; 56 blessés dont 20 soignés à l’hôpital Militaire Camp Katindo, 29 à l’hôpital CEBCA NDOSHO et 7 à Heal Africa. 158 personnes appréhendées, y compris le leader de la secte, qui se trouvent actuellement entre les mains des services habilités», dit-il.
Tout en compatissant avec les familles des victimes, le gouvernement congolais soutient l’enquête déjà amorcée par l’auditorat militaire garnison de Goma pour établir les responsabilités, afin que les coupables de ce carnage puissent répondre de leurs actes devant la justice militaire.
Patrick Muyaya, membre de l’exécutif congolais souligne qu’une délégation gouvernementale se rendra à Goma pour faire le point général de la situation. In fine, le ministre de communication et médias réitère l’appel au calme lancé par l’autorité provinciale, tout en l’invitant à la vigilance.
