Commerce transfrontalier au Sud-Kivu: les vendeuses veulent le remplacement du “CEPGL” par des “jetons”

Rédaction Centrale
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Les femmes vendeuses en faible revenu, réclament le remplacement permis de circulation «CEPGL» par des jetons. Elles l’ont dit dans une émission de plaidoyer animé à Bukavu par l’ONGI La Benevolencija, où les différentes discussions sont tournées sur les avancés et l’apport du projet UHAKI BILA MIPAKA ou Accès à la Justice sur l’amélioration de l’intégration entre les peuples de la région de grand lac dans le respect des droits humains.

L’objectif de cette émission étant d’éclairer sur la procédure à suivre pour avoir des documents exigés qui permettront de traverser la frontière afin d’éviter les violations des droits humains dont sont victimes les populations de la région par reconnaissance des lois et autres règlements.

A en croire Paulin MURHIMANYA, chargé d’Administration de l’ONG iPeace à Bukavu, ce projet vise à contribuer au renforcement de l’accès à la justice pour les populations vivant dans les zones transfrontalières afin de réduire les tensions et de renforcer la stabilité dans la région des Grands Lacs notamment : RWANDA, RDC et BURUNDI. Ce volet entre dans le cadre de promouvoir l’intégration des peuples qui constituent cette région afin de réduire les conflits liés à l’intégration entre les peuples.

«Access to Justice ATJ aide l’organisation de travailler en parfaite collaboration avec les Etats de ces trois pays transfrontaliers pour faire face aux difficultés de vulgarisation des documents migratoires car tous les textes sont écrits en français ou en anglais, difficile à tout le monde à les comprendre ; c’est un défi que nous essayons à résoudre grâce à la franche collaboration avec les services de l’Etat» souligne-t-il.

Au sujet du commerce, Monsieur KAJANGE NENGA Sylvain Chef de Bureau à la Division Provinciale du Commerce extérieur, et point Focal du RECOS au sein d’une Synergie qui concerne le commerce transfrontalier, a indiqué que son programme travaille avec les autorités de ces trois pays en suivant la logique des choses et les grandes décisions sont prises à travers des cadres qui regroupent des déléguées de ces trois concernés.

Enfin, BAHATI MAKAKWA Thierry chargé du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF Sud-Kivu) appelle les parties prenantes au respect des normes pour éviter quoi que ce soit. Signalons que le projet UHAKI BILA MIPAKA iPeace a ouvert des cliniques juridiques qui assisteront les populations de ces pays et les activités de ce projet permettront aussi d’assister des travailleurs migrants en situation irrégulière. 

Rappelons que ce projet est mis en œuvre par iPeace en consortium avec les organisations Alert International et Pole Institute et est financé par l’ambassade du Royaume de Pays Bas. 

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