La dépréciation de la situation sécuritaire se porte bien au quartier lac Vert. Cet état inquiète les cadres de base dans ce quartier de l’ouest de la ville de Goma dans la commune portant le même nom en province du Nord-Kivu. Trois cas de tuerie ont été signalés dans une même journée. A ceci s’ajoute à l’autre cas de kidnapping d’un garçon de 3 ans enregistré en date du 2 janvier 2024. Tout porte à croire que l’année 2024 s’annonce mal au quartier Lac Vert.
En réaction Dedesi MITIMA Chef dudit quartier condamne cette cruauté et appelle la population au calme. «C’est vrai que nous sommes beaucoup victimes des tracasseries. Chaque fois le soir à la tombée du soleil, il y a toujours des extorsions des téléphones, cambriolages, … En tout cas nous vivons l’insécurité à grande échelle au quartier lac Vert. Néanmoins, je demande à la population de rester serein, car c’est ne pas la fin de la vie… Nous allons sortir vainqueur de cette année», laisse-t-il entendre.
A son tour, Franklin Tumsifu, président de la société civile forces vives locales, condamne sans velléité le surdosage de l’insécurité qui sévit dans cette municipalité, souvent orchestré par des hommes en uniforme. «Comme vous le savez dans notre armée il ya ceux qui étaient barbares, laisse moi le dire… Oui il y a ceux qui étaient poursuivis par la justice et ont jugé bon d’intégrer l’armée, et ce sont eux qui commettent des actes inciviques» a-t-il martelé.
À lui d’ajouter : «C’est à ce point là que je reviens encore à l’organe chargé de l’éthique et déontologie ainsi que rééducation de nos militaires. Au gouvernement de fournir tous les moyens nécessaires à cette organe pour multiplier des séances de rééducation, puisque c’est la population qui paye le pont casé», s’indigne Franklin TUMSIFU.
En dehors de l’insécurité grandissante, le quartier lac Vert est confronté également aux catastrophes naturelles dont le gaz mazuku.
