Les rebelles du Mouvement du 23 mars ont encore élargi leur périmètre de contrôle dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, après des violents affrontements signalés le jeudi 09 novembre 2023. Après Kitshanga et ses environs, ces rebelles soutenus par l’armée rwandaise ont réoccupé les agglomérations de Kilolirwe, Petit Masisi, Gichwa, Nturo, Muyange, Kausa et Rumeneti.
Nos sources sur place rapportent que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont déployé des avions de combat en soutien aux troupes au sol pour mettre la pression sur l’ennemi. Ainsi, comme dans le territoire de Nyiragongo, ces confrontations font partie des principaux fronts ouverts par les forces loyalistes depuis la violation du cessez-le-feu recommandé par les Chefs d’Etats de la sous-région de l’EAC.
Lors de sa descente sur terrain à la veille de ces combats, le général-major Cirimwami Nkuba Peter, gouverneur de province du Nord-Kivu s’est rendu sur les lignes de front, dans le but de s’imprégner de l’évolution de la situation dans le territoire de Masisi. «Nous n’avons pas besoin de conquérir des espaces qui nous appartiennent déjà. Nous frappons les rebelles pour diminuer chaque jour ses effectifs. Le moment viendra, ils vont se rendre compte de ce que nous faisons», renseigne une source militaire proche de l’autorité provinciale.
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Les conséquences de ces atrocités sont énormes sur la vie quotidienne de la population. Les cités de Mushaki et Sake sont débordées des déplacés fuyant les zones tombées encore sous contrôle du M23/RDF. «A jamais j’accepterai d’être gouverné par cette armée maudite, manipulée par un régime sanguinaire», a lâché un rescapé. Nonobstant, la situation humanitaire de ces déplacés laisse à désirer.
