Après le passage du président Félix-Antoine Tshisekedi à Goma le week-end dernier, un poignet d’arrestations a été enregistré dans lequel figure Kambere Muyisa Lumumba candidat à l’élection municipale pour le compte d’Ensemble pour la République, parti cher à l’opposant Moïse Katumbi.
Évacué manu militari par les service de sécurité du parti au pouvoir UDPS, Lumumba semble être une victime d’une violence en cette période de campagne électorale.
Selon les allégations avancées contre le candidat dans la circonscription de la commune de Goma, celui-ci ne devrait pas se trouver sur le lieu du meeting de Félix Tshisekedi étant du camp adverse.
Dans un point de presse tenu lundi 11 décembre au lendemain de l’incident, Espoir Ngalukiye membre dudit parti, condamne ce forfait commis par le parti au pouvoir :
“Pour nous ces personnes n’acceptent pas la contradiction. Et comme ils sont bons à rien, ils sont excellents quand il s’agit de promouvoir l’arrestation arbitraire des citoyens qui sont des victimes” s’indigne-i-il.
Par ailleurs Espoir Ngalukiye exige la libération de son camarade qui est détenu arbitrairement par les éléments de la garde républicaine :
“Nous réclamons la libération de notre membre Kambere Muisa Lumumba lui qui vient d’être arrêté par la garde républicaine lors qu’il se dirigeait vers le Stade Afya comment toute autre personne qui allait écouter les promesses mensongères de Tshisekedi. Malheureusement il a été appréhendé”, ajoute le candidat député national en ville de Goma.
Pour cet acteur politique, c’est illégal que Lumumba soit torturé sous la garde des militaires GR. Espoir Ngalukiye rassure que d’ici 20 janvier prochain, quand Moïse Katumbi sera élu président de la république toutes les victimes de attestations arbitraires seront relâchées.
